Publié dans Economie

Mobile money - MVola rassure ses utilisateurs après une coupure temporaire

Publié le lundi, 03 novembre 2025

Le prestataire de services financiers mobiles MVola, actif à Madagascar depuis 2010 et désormais premier banque digitale du pays, a récemment pris la parole pour éclaircir une interruption de service temporaire, tout en affirmant qu’aucun acteur extérieur n’était en cause.

Selon le communiqué publié, « la récente indisponibilité temporaire de nos services était strictement d’ordre technique, liée à une maintenance de nos systèmes. Elle n’a aucun lien avec des acteurs ou événements extérieurs à l’entreprise ».

 

L’opérateur rappelle que ses équipes techniques se sont mobilisées  jour et nuit pour assurer un retour complet à la normale. Concrètement, cet épisode soulève la question de la continuité de service dans un secteur où la confiance est cruciale car MVola revendique plus de 10 millions d’utilisateurs et un milliard de transactions annuelles au niveau national. Pour l’entreprise, il s’agissait de préserver son image et de  prendre des mesures appropriées en cas de diffusion d’informations inexactes ou « fake news ». « Nous tenons à rappeler que MVola veille à la protection de son image et de celle de ses équipes », indique encore le communiqué, qui remercie enfin ses utilisateurs pour leur compréhension, leur confiance et leur fidélité. Dans un contexte où l’inclusion financière numérique est un levier clé de croissance économique, chaque incident teste la robustesse du modèle.

Interrogation

Sur le plan économique, cet épisode interroge l’impact de la digitalisation des paiements et transferts d’argent sur la résilience des services financiers car MVola propose à la fois des épargnes, crédits et paiements via le téléphone mobile, ce qui fait de cet opérateur un pilier de l’inclusion financière locale. Le fait que l’entreprise souligne que l’interruption n’était pas liée à une action externe montre la sensibilité du secteur aux rumeurs, qui peuvent provoquer des retraits ou de la méfiance chez les clients. Comme l’explique un agent de terrain : « Quand l’application ne fonctionne pas, certains utilisateurs reviennent au cash ou à d’autres solutions, car la confiance est rompue ». Ce retour en arrière peut freiner la croissance des services numériques. A l’inverse, la transparence affichée par MVola et sa réactivité renforcent sa crédibilité auprès des utilisateurs et partenaires. Ainsi, la maintenance technique et la communication rapide deviennent un investissement indirect dans la réputation, un facteur clé pour un marché encore jeune. L’incident, certes de courte durée, rappelle que le bon fonctionnement de l’écosystème digital est un enjeu économique national.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff