Publié dans Economie

Filière crabe - 1 300 tonnes prévues à l’export

Publié le jeudi, 11 décembre 2025
Lors de la signature hier à Ampandrianomby Lors de la signature hier à Ampandrianomby Crédit photo : Carinah

1 300 tonnes de crabes vivants pourront être exportées cette année, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année dernière. Cette décision s’inscrit dans le cadre du TECMA, le quota annuel d’exploitation fixé à 4 250 tonnes. Une partie de cette quantité est destinée aux crabes vivants, tandis que le reste concerne les morceaux congelés. « Les activités de transformation du crabe font vivre de nombreuses familles. Certaines de ces entreprises existent depuis plus de dix ans » a indiqué Chan Kit Waye Jaco, ministre de la Pêche et de l’économie bleue, hier à Ampandrianomby, lors de la signature de la convention de partenariat entre le MPEB et le Groupement professionnel des exportateurs de crabes (GPEC). L’objectif est de renforcer la gestion transparente et équitable des quotas d’exportation. Selon lui, cet accord s’inscrit dans la politique nationale de lutte contre la corruption et la professionnalisation de la filière crabe. « Il traduit la volonté du Gouvernement de garantir une répartition juste des quotas et de valoriser les ressources maritimes du pays », a-t-il ajouté.

 

Accompagnement

Dans ce cadre, le MPEB accompagnera les nouveaux acteurs afin de faciliter leur intégration et d’assurer le respect des normes réglementaires. Le département participera également aux réunions d’adhésion du GPEC en tant qu’observateur et favorisera l’accès aux informations publiques liées au secteur. Pour sa part, le GPEC, présidé par Andriamiarisatrana Rocco, compte actuellement 21 membres. Le groupement s’engage à encadrer ses adhérents dans le respect des standards internationaux et à promouvoir les bonnes pratiques professionnelles. Il veillera aussi à une égalité de traitement entre anciens et nouveaux membres et transmettra régulièrement les données utiles au ministère. La convention, signée pour une durée de trois ans renouvelable, prévoit la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre les deux parties. Ce mécanisme permettra d’assurer des décisions objectives, transparentes et non discriminatoires.

Carinah Mamilalaina

 

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Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

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