Publié dans Economie

Foire internationale de Madagascar - 500 stands à découvrir ce jour

Publié le mercredi, 22 mai 2019

Très attendue. Depuis quatorze ans, la Foire internationale de Madagascar (FIM) est le lieu de rendez-vous annuel des opérateurs économiques nationaux, mais aussi régionaux et internationaux. Pour chaque entreprise, cet évènement est ainsi une occasion pour se mettre en avant autant auprès des consommateurs qu’auprès des entreprises partenaires potentielles. La FIM ouvrira ainsi ses portes aujourd’hui à la Zone Forello, Tanjombato. En plus, pour cette édition, le comité d’organisation de l’évènement a initié des innovations au niveau de la présentation des entreprises participantes pour le plus grand plaisir de tous.

« Chaque année, nous essayons d’apporter de la nouveauté à cet événement afin de satisfaire nos exposants et de séduire le maximum de visiteurs. En se mettant résolument « Sur la route de l’émergence », cet événement économique multisectoriel et incontournable présentera durant cette édition une image « émergentiste » encore si peu connue par tout à chacun », s’enthousiame Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de la FIM. Ainsi, plusieurs industriels de la Grande île ainsi que des entreprises en provenance de la France et de la Belgique, sans oublier le Canada - le pays focus de la 14ème édition - sont ainsi à découvrir parmi les 500 stands aménagés par l’agence Première Ligne.   

Visite virtuelle

Dans le cadre de cette foire, une visite virtuelle sera organisée par les organisateurs en partenariat avec Ymagoo, la célèbre entreprise spécialisée dans la photographie. « Nous avons déjà organisé une visite virtuelle, l’année dernière, lors du Salon international de l’habitat. Mais pour cette année, ce sera d’un tout autre genre », maintient le président du comité d’organisation de la FIM, lors de la conférence de presse de présentation des sponsors et des partenaires de l’événement. Cette visite se fera en effet avec Mater Port, une nouvelle technologie unique à Madagascar. Effectivement, « sur toute la Région indianocéanique, seulement dix entreprises ont accès à ce système, dont Ymagoo. La plus proche se trouve en Afrique du Sud », notifie Masy Andriantsoa, fondateur et dirigeant d’Ymagoo. « Pour pouvoir réaliser la visite virtuelle, nous allons donc scanner toute la FIM avec un système infrarouge. Une fois qu’elle soit scannée, tout le monde pourra y avoir accès, qu’il soit près ou loin du pays. A noter que cette nouvelle technologie permet entre autres aux investisseurs ou opérateurs de visiter un site sans pour autant se déplacer. Pour la FIM, celle-ci permettra surtout d’augmenter la visibilité de l’événement et de toucher des cibles beaucoup plus importantes », ajoute-t-il. En tout cas, c’est la première fois que cette nouvelle technologie sera utilisée à grande échelle.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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