Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le vendredi, 03 mai 2024

ONU : « La liberté de la presse est une nécessité absolue ».  Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. António Guterres, a souligné l’importance des médias dans la mise en lumière de la crise climatique et de l’injustice environnementale. Il a rappelé que sans liberté de la presse, il ne peut y avoir de liberté véritable. Il a appelé les gouvernements, le secteur privé et la société civile à soutenir la liberté de la presse qui est non seulement un droit fondamental mais aussi une nécessité absolue. « Sans faits, nous ne pouvons lutter contre les informations fausses et trompeuses. Sans obligation de rendre des comptes, nous n’aurons pas de politiques solides. Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté. La liberté de la presse n’est pas un choix, c’est une nécessité », a-t-il indiqué. La Journée mondiale de la liberté de la presse est aussi l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie en exerçant leur métier, et de soutenir ceux qui font face à des restrictions et des attaques dans l’exercice de leur fonction. A travers la campagne mondiale qui a été lancée au sein de tous les organes de presse à travers le monde “Cette histoire doit être racontée”, il est primordial de rappeler que la crise climatique est particulièrement décisive, qui bouleverse l’environnement et affecte la vie de milliards, mérite une couverture médiatique étendue et honnête. La désinformation et la mésinformation sur les questions environnementales sont des obstacles majeurs à l’action climatique.

Appel à la conscience journalistique à Madagascar. La ministre par intérim de la Communication et de la Culture (MCC), Rafaravavitafika Rasata, souligne que les journalistes ont une responsabilité cruciale dans l'information des citoyens sur les changements environnementaux progressifs. La presse a le pouvoir de mettre en lumière les histoires méconnues des communautés engagées dans la protection de l'environnement, incitant ainsi les journalistes à être conscients de leur influence et responsabilité pour préserver l'avenir environnemental de Madagascar. La ministre encourage les médias à être vigilants et à fournir un contrepoids à la désinformation, visant à renforcer la confiance du public dans le journalisme et à garantir une couverture équilibrée. Le Gouvernement malagasy, à travers le MCC, réaffirme aussi  son engagement envers la liberté de la presse et la promotion d'un journalisme responsable, travaillant à la mise en application du texte sur l'accès à l'information. Le secrétaire général du MCC, Fetra Rakotondrasoava, souligne lors d'un débat au Havoria Anosy que les articles et reportages des journalistes ont un impact sur la population, soulignant ainsi le devoir de fournir des informations justes pour façonner l'opinion publique et sensibiliser les Malagasy aux effets néfastes du changement climatique. La protection de l'environnement passe par un changement de mentalité et de comportement des individus. Les journalistes doivent apporter leur contribution à l’objectif  « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme ».

« Une image vaut mille mots ». Du 3 au 18 mai, le Collectif des Reporters d'Images de Madagascar (CRIMAD) présente des photos inédites lors d'une exposition spéciale. 33 photographies sont ainsi exposées sur 4 panneaux de présentation. Elles reflètent la réalité de la vie quotidienne des malagasy. Le thème de l’évènement est ''Le photojournalisme connecte le monde''. Lancée hier, elle se déroule au Hall de l'Alliance Française Andavamamba jusqu'au 18 mai. Cette exposition est ouverte à tous, en particulier les jeunes intéressés par la photographie et le journalisme. Des séances de partage sont prévues avec les journalistes malagasy afin de favoriser les échanges autour du photojournalisme et de permettre de découvrir les anciens photojournalistes comme Tsilavina Ralaindimby, Arhys Rakotondrazaka, Daniel Rakotoseheno et Robert Andriantsoa. Actuellement, le CRIMAD compte plus de 100 journalistes malagasy engagés dans cette initiative.

Grand Prix Malina 2024 : reconnaissance du journalisme engagé à Madagascar. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, Transparency International Initiative – Madagascar et l’ONG Malina ont dévoilé les lauréats du Grand Prix Malina 2024, mettant en lumière le travail des journalistes malagsy. Cette année, la meilleure ‘‘Vidéo d’investigation anti-corruption’’ a été décernée à  Nadia Raonimanalina, Germain Andrianalitiana et José Sitrakiniaina. Ils ont remporté ce prix pour leur production intitulée « Fanondranana Hamorain’ny Kolikoly : Loza Mitatao ho an’ny Sokatra ». Du côté du meilleur ‘‘Article d’investigation anti-corruption’’, ce sont  Robert Namearison et Philiberte Amiko (Dabara : Havokavoka Maina ao Menabe) qui ont été récompensés pour leur contribution. Enfin, Felana Fitiavana Antsamalala, Onjaniaina Ranaivomanana, Avotra Ravalijaona et Johnattan Rahagalala ont obtenu le prix ‘‘Coup de Cœur’’ grâce à  leur travail sur la « Santé Publique : à Qui Profite le Fonds d’Equité ? ». Depuis 2018, le Grand Prix Malina récompense annuellement le travail des journalistes engagés à Madagascar. Cette tradition, instaurée par les deux organisations, met en avant le rôle crucial de la presse dans la lutte contre la corruption et la protection des droits humains.

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Editorial

  • Le suspense perdure !
    On attend. Et on attend. Jusqu’à quand ? L’identité du nouveau coach des Barea (A) tarde à venir. Les Barea n’avaient plus de coach ni de sélectionneur titulaire après le départ en catastrophe de Razafindrabe Romuald alias « Roro » à la mi-novembre 2024. En effet, les échecs répétitifs lors des matches internationaux, acculé au … mur, l’entraineur national n’avait pas d’autres choix que de rendre malgré lui le tablier. C’est réellement dommage pour le sport-roi malagasy, vu la compétence technique de ce coach qui devait se séparer malheureusement de l’équipe nationale. Une chose mérite d’être soulevée : il ne suffit pas de remplacer la tête du patron du Onze national pour que les affaires du football malagasy s’améliorent.

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