Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 01 mai 2024

Formation sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Les autorités malagasy et françaises partagent des objectifs communs en matière de lutte contre ces phénomènes et de protection des victimes. Cette collaboration vise à renforcer les capacités des enquêteurs et améliorer la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Ainsi, du 22 au 26 avril, deux enquêtrices expertes de la Maison de la protection et de la famille de la Gendarmerie de La Réunion ont assuré une formation au profit de 20 enquêteurs malagasy. Ces enquêteurs sont affectés au sein du Service de protection de l’enfant et des mœurs (SPEM) de la Gendarmerie et du Service central de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (SCPMPM) de la Police. Ces unités sont spécifiquement chargées de la lutte contre la délinquance sexuelle et les violences intra-familiales.

Au cours de la formation, les enquêteurs ont bénéficié de rappels théoriques et ont participé à des exercices pratiques. Les deux expertes françaises ont abordé les aspects psychologiques et procéduraux liés à ces types de délits, mettant l'accent sur les techniques d'enquête spécifiques. Une attention particulière a été accordée à la manière de prendre en compte et d'auditionner les victimes, qu'elles soient majeures ou mineures.

Adopter des solutions innovantes pour résoudre le problème d’insuffisance d’approvisionnement en eau. La saison des pluies touche à sa fin et ce avec la pénurie en eau qui affecte plusieurs villes, notamment la capitale. Afin de se préparer à cela et de trouver des solutions à court et à long terme, un atelier stratégique et technique sur l’alimentation en eau d'Antananarivo s'est déroulé les 29 et 30 avril à l’espace « WELLSPRING » Ambohimangakely. Celui-ci a été organisé par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH) et visait à trouver des solutions innovantes pour résoudre le problème d’insuffisance d’approvisionnement en eau. Conduit par Fidiniavo Ravokatra, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, et en présence du secrétaire général du Gouvernement, Miadantsata Indriamanga Rakotoarisoa, cet événement a rassemblé des représentants de la Présidence, de la Primature, du MEAH, de la JIRAMA, des chercheurs scientifiques, de bureaux d’études, des partenaires techniques et financiers, des projets et du secteur privé, favorisant ainsi un dialogue inclusif et un échange d'expertises. A l'issue de cet atelier, une feuille de route de résolution a été élaborée, traduite en plans d’actions concrets. Ces plans comprennent des solutions à court terme, à moyen terme et à long terme pour améliorer l'approvisionnement en eau à Antananarivo et assurer un avenir durable pour les générations futures.

Il est temps de faire le point sur la sécurité et la paix maritimes, ainsi que d'améliorer la coopération mondiale. La protection de nos côtes et des ressources maritimes doit être coordonnée pour être efficace. Dans cet objectif, des officiers supérieurs de la marine venant de 40 pays, issus des quatre continents, participent au African Maritime Forces Summit and Naval Infantry Leadership Symposium - Africa (AMFS/NILS-A) à Accra, au Ghana. Une délégation malagasy, dirigée par le contre-Amiral Gabriel Tsiriniaina, chef d'état-major de la Marine, participe aux débats du 29 avril 2024 jusqu'au 2 mai 2024. Ce rendez-vous international vise à élaborer des stratégies de coopération pour des opérations conjointes dans les opérations maritimes et côtières. Entre-temps, les efforts visant à lutter contre les activités illégales en mer sous de nombreuses formes différentes sont également discutés. Pour la première fois, ces deux conférences internationales, AMFS et NILS-A, organisées par l'US Navy et coordonnées par AFRICOM, ont été annoncées dans le but de rassembler les participants en un seul lieu, de résoudre des problèmes communs, et d'élargir et de coordonner le travail en mer. Cette initiative renforcera les relations stratégiques et contribuera à faciliter la coopération régionale face aux menaces maritimes.

 

La voie rapide d’Andranotapahana, la solution efficace pour sortir des embouteillages. Ce projet d’aménagement d’une nouvelle route pour relier la Route nationale 4 et la Commune d’Ivato est d’une importance capitale pour fluidifier la circulation dans cette partie de la Capitale. Actuellement, les travaux sont encore en cours, mais les usagers peuvent déjà emprunter ce raccourci d’Ambohitrimanjaka à Andranotapahana. « Moins de carburant au frais, rapidité, facilitation de trajet pour rejoindre l’aéroport » reviennent souvent dans les témoignages des automobilistes. Censé durer 4 ans, les litiges opposants quelques riverains et l’Etat a retardé largement le projet. Ainsi, selon les explications du ministère des Travaux publics, la procédure dans les tribunaux pour régler le conflit a grandement eu des répercussions négatives. Le ministère a cependant ajouté que tous les propriétaires de terrains touchés par le tracé seront indemnisés en bonne et due forme. Il est à noter que l’Etat malagasy a eu gain de cause auprès du tribunal. Avant l’expropriation proprement dite, des piquets de marquage ont été installés afin que les propriétaires puissent prendre en compte des parcelles qui seront utilisés pour les 4  kilomètres restants. L’entreprise en charge des travaux aura jusqu’à la fin de l’année pour tout terminer.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff