Publié dans Economie

Personnel de l’hôtellerie et de la restauration - L’offre ne satisfait pas la demande

Publié le vendredi, 14 juin 2019

Manque de compétence de la main d’œuvre. L’implantation des grandes marques hôtelières se multiplie dans le pays, plus particulièrement dans la Capitale. De ce fait, les offres d’emplois abondent, sauf que les employés compétents répondant aux exigences de ces marques de renommée internationale sont moindres. Conscientes de la situation, les autorités ont décidé de mettre en place le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) dans trois métiers de base de ce secteur. « Ce sera une formation d’un an sur trois spécialisations à savoir la cuisine, l’hébergement et la restauration. Les personnes formées bénéficieront d’une formation complète composée d’un volet théorique et d’un autre volet pratique. Pour cela, un atelier a été mis en place au sein de l’Institut national du tourisme et de l’hôtellerie pour leur former » a expliqué le Maître Anja Ratsifandriamanana de l’institut, hier, lors de la présentation du CAP au grand public, à  l’ITM au Centre de conférence international (CCI) Ivato.


Alternance  en entreprises
 Avec sa courte durée, ce CAP vise alors à améliorer les compétences des employés notamment les cuisiniers, les serveurs mais aussi les femmes de chambre pour se plier aux normes internationales requises dans le milieu. « Durant toute la formation, chaque personne sera formée selon sa spécialisation. Par exemple, le cuisinier sera formé sur les sauces de base, les modes de cuisson et de taillage, mais aussi les règles d’hygiène et les différentes techniques professionnelles. Un restaurant d’application est même ouvert au public pour lui permettre de s’exercer et de faire découvrir son savoir-faire au grand public », précise le chef Vonjy Nahary. Par ailleurs, des alternances en entreprises seront aussi organisées durant la formation pour conditionner les personnes formées au climat de travail qui les attend. Avec cette formation de qualité, l’offre de main d’œuvre pourra enfin satisfaire la demande des opérateurs dans le domaine du milieu de l’hôtellerie et de la restauration.
Rova Randria

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Editorial

  • Ultra-sensibles
    Le riz et la vanille, deux grandes stars, en bien et en mal, de la Grande île. Deux grands produits hautement et éminemment politiques notamment en cette période chaude pré-électorale. Et les candidats potentiels, encore non-déclarés, s’affrontent autour de ces sujets ultra-sensibles.Le riz, produit de consommation alimentaire par excellence des Malagasy, qu’ils soient du sud ou du nord, de l’est ou de l’ouest. Tout malagasy, du commun des mortels, prend le riz pour repas quotidien trois fois par jour. Etant donné l’insuffisance chronique de la production rizicole qui colle à la peau du pays, le pain le supplante peu à peu. Mais le riz reste le plat quotidien préféré des Malagasy qui se respectent. Il est très difficile au Malagasy lambda de s’en débarrasser. Par la force des choses, ce produit de « luxe », un sujet aux enjeux ultra-sensibles, devient un instrument dangereux que des politiciens n’hésitent point à…

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