Publié dans Economie

Loi de Finances 2020 - Une augmentation du budget alloué à l’agriculture

Publié le dimanche, 18 août 2019

Un grand pilier du développement. 80 % de la population malagasy travaillent dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Afin de mieux promouvoir ces secteurs, le Gouvernement prévoit une augmentation du budget y afférent dans le projet de loi de Finances 2020. Le dernier Conseil des ministres, publié mercredi dernier, a d’ailleurs mentionné cette volonté du Gouvernement de soutenir le développement rural. « Il faut augmenter le budget alloué au secteur primaire et dans la promotion de l’agriculture », note le communiqué officiel.

En plus de cela, le document budgétaire portant la loi de Finances rectificatives pour 2019 souligne également cette hausse. Pour cette année, le budget général consacré à l’agriculture et l’élevage est de 504 874 565 000 d’ariary en termes de dépense. Le budget de la loi de Finances initiale (LFI) 2020 prévoit une augmentation de ce montant à 699 877 984 000 ariary. Ce qui donne une hausse  d’environ 195 milliards d’ariary.

Il y a peine deux semaines, le ministère de l’Economie et des Finances a organisé une conférence budgétaire pour la Région d’Analamanga. Le numéro 1 de ce département, Richard Randriamandrato a annoncé à cette occasion que l’Etat vise une croissance économique de 6 % pour l’année prochaine si ce taux s’élevait à 5,2 % cette année. Le secteur agricole figure parmi les moteurs de cette croissance économique. Le Président de la République Andry Rajoelina, de son côté, a réitéré son soutien aux paysans lors l’ouverture officielle de la FIER-Mada à Andohatapenaka. Il a souligné que le développement du secteur agricole reste un défi majeur, notamment dans le renforcement des capacités des entrepreneurs afin de mieux intégrer le commerce international. Toutefois, le projet « Fihariana » est déjà mis en place afin de financer les projets des jeunes.

La Politique générale de l’Etat vise une autosuffisance alimentaire d’ici cinq ans. En ce moment, les travaux d’aménagement de terrains cultivables sont déjà en cours, notamment du côté de Bas-Magoky. L’objectif consiste à atteindre 100 000 ha de terrains cultivables dans 5 ans.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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