Publié dans Economie

« Farmer-to-Farmer » - Intégrer le bénévolat dans le développement agricole

Publié le dimanche, 01 septembre 2019

33 spécialistes agricoles américains à Madagascar. L'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a lancé la semaine dernière à Ranomafana au Centre ValBio, le projet « Farmer-to-Farmer »  pour Madagascar. Ce programme associe notamment des spécialistes agricoles américains expérimentés à leurs homologues malagasy. Effectivement, l'USAID, le programme de bénévolat Farmer-to-Farmer ainsi que l'organisme d'exécution Cultivating New Frontiers in Agriculture (CNFA) ont réaffirmé leur engagement à renforcer l'agriculture et la résilience à Madagascar.

« Le projet John Ogonowski et Doug Bereuter, d'une durée de cinq ans, financé par l'USAID, fournit une assistance technique grâce à des bénévoles américains hautement qualifiés à d'autres agriculteurs, groupes d'agriculteurs, entreprises agroalimentaires et autres institutions du secteur agricole dans les pays en développement et en transition », explique un responsable au niveau de l'USAID. L'idée principale étant de susciter une croissance économique durable à grande échelle dans le secteur agricole tout en offrant une meilleure compréhension des questions de développement international ainsi que les programmes de développement des États-Unis à travers la diplomatie interpersonnelle.

Techniques et financiers

Dans sa réalisation, le programme « Farmer-to-Farmer »  se focalisera donc sur quatre filières, à savoir l'horticulture, de l'élevage, de l'aquaculture et de la production rizicole. Une meilleure valorisation permettra en effet des retours sur investissements élevés. Pour cela, les participants recevront des appuis techniques mais aussi financiers de la part du programme. « Chaque spécialiste agricole américain bénévole sera donc associé à un homologue malagasy d'une ferme ou d'une organisation d'accueil. Ils travailleront ensemble pour relever des défis spécifiques ou développer de nouvelles opportunités. La formation et l'appui offerts s'axeront sur le renforcement de la capacité organisationnelle et de commercialisation des entreprises agroalimentaires, l'amélioration de la production, la promotion de la conservation des ressources naturelles et l'amélioration des revenus des petits exploitants agricoles et des autres membres de la chaîne de valeur agricole », détaille le responsable du programme. En tout cas, au cours du projet, ces bénévoles formeront également des milliers de petits agriculteurs à Madagascar à la croissance des ventes et à l'amélioration des pratiques de gestion des entreprises afin d'augmenter le revenu des ménages, renforcer les moyens de subsistance et bâtir une communauté résiliente.

Rova Randria

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff