Publié dans Economie

Foire internationale de l’Agriculture-Agrobusiness-Agroalimentaire - Affluence des participants de tout horizon

Publié le lundi, 09 septembre 2019

Des paysans aux capitaines d’industries. A quelques jours de la 3ème édition de la Foire internationale de l’Agriculture-Agrobusiness -Agroalimentaire (FIA), les différents participants ont déjà pris position. Effectivement, pour cette prochaine édition, les opérateurs et acteurs venant de tout horizon et de tout secteur ont afflué pour participer à cet événement, théâtre de nombreuses innovations susceptibles de pouvoir améliorer le niveau de production agricole. « Il semblerait que les messages tant présidentiels qu’au niveau des différentes structures ponctuant la filière agricole et rassemblant l’agriculture, l’élevage et la pêche, ont été entendus.

Ce qui provoque un véritable « raz-de-marée » dans l’inscription des organisations paysannes venant des quatre coins du pays. Ces organisations se sont alors mises en ordre de marche pour rejoindre la FIA et faire valoir leurs atouts respectifs », s’enthousiasme Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement.

Résultats palpables

D’un autre côté, un pool d’industriels s’est aussi distingué, afin de mettre en application les nouvelles orientations initiées par le Président de la République. « Ainsi, plusieurs acteurs majeurs de l’agribusiness sont devenus attentifs aux différents leviers de croissance annoncés afin de voir comment ils pourraient apporter leur contribution, et cela en marge du renouveau de la politique agricole de Madagascar », note Michel D. Ramiaramanana. Il ne faut pas oublier que le thème cette FIA se focalisera sur l’« Emergence d’un secteur agricole moderne et professionnel ». Un thème que les organisateurs, les participants et les différentes institutions comptent bien mettre en œuvre pour obtenir des résultats palpables et mesurables à tous les niveaux. En tout cas, pour les organisateurs, cette troisième édition peut d’ores et déjà être considérée comme un succès annoncé et sera le reflet de tous les enjeux agricoles préfigurant en cela une nouvelle prospérité en faveur de la ruralité malagasy.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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