En tout cas, nous ferons en sorte que tous les projets puissent démarrer d'ici la fin du mois prochain. Il ne faut pas oublier que nous sommes actuellement au début de la saison de production, les opérateurs s'attèlent donc pour pouvoir démarrer à temps leurs activités » a soutenu Valérie Zafindrazaka, secrétaire exécutif du programme « Fihariana », hier, à l'occasion du jeudi de l'entrepreneuriat, à l'institut français de Madagascar à Analakely. Ainsi, l'équipe de « Fihariana » devra encore traiter plus de 67 000 dossiers pour voir ce qui peut se faire ou non.
Filière agricole
Pour précision, la majorité des projets proposés au programme sont tous issus de la filière agricole. Selon les statistiques, 31,93% des projets concernent l'élevage et 20,37% l'agriculture, soit près de la moitié des dossiers. Toutefois, les filières sont quand même très variés, allant de l'artisanat à l'exploitation minière, en passant par la production énergétique. « En termes de financements, les entrepreneurs réclament en moyenne des sommes aux alentours de 4 520 000 ariary pour pouvoir démarrer leurs activités. Mais notre équipe d'investissements suit de près chaque projet pour voir son évolution mais aussi pour les conseiller dans leur gestion. Elle peut par exemple conseiller à un entrepreneur d'augmenter et de réduire la somme demandée, selon le cas. Tout cela pour une meilleure rentabilisation », précise-t-elle. Dans tous les cas, les responsables espèrent pouvoir présenter bientôt un bilan des réalisations du programme ainsi que les « success stories » des entrepreneurs bénéficiaires.
Durant ce jeudi de l'entrepreneuriat, l'équipe du programme de « Fihariana » a profité de l'occasion pour éclaircir certains points auprès des jeunes souhaitant s'investir dans l'entrepreneuriat, surtout concernant les « soi-disant » frais de dossiers. « Depuis le lancement de « Fihariana », des profiteurs ont créé des nombreuses associations pour pouvoir soutirer de l'argent aux entrepreneurs. C'est pourquoi nous tenons à réitérer que la souscription au programme est complètement gratuite. Les jeunes doivent donc être vigilants et s'adresser aux Chambres de commerce et d'industrie de sa région », encourage la secrétaire exécutif du programme.
Rova Randria