Publié dans Economie

 Promotion de l’investissement - Les atouts de Madagascar présentés à Miami

Publié le dimanche, 22 septembre 2019

Après Wave Madagascar, le forum des investisseurs dans les domaines du tourisme et du transport, la Grande île présentera de nouveau ses ressources et ses opportunités, au mois de décembre prochain, à Miami. Effectivement, dans le cadre d’un événement réunissant toutes les grandes marques hôtelières, Madagascar veut continuer son importation de ses marques sur son territoire. L’objectif étant de développer le secteur touristique à travers le développement des infrastructures hôtelières mais aussi de la diversification des offres touristiques.

« Le Gouvernement actuel souhaite faire du tourisme un pilier de développement de l’économie du pays. Il est grand temps d’investir dans le tourisme pour générer le plus d’emplois directs mais aussi indirects dans le pays. Nous souhaitons surtout développer notre offre hôtelière pour que chaque touriste puisse trouver un hôtel adapté à ses besoins et à ses attentes, et ce, dans toutes les Régions de la Grande île » soutient Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, samedi dernier, lors de la célébration des dix années de l’Ibis Hotel & Spa, à Ivandry. 

L’ouverture de tous ces hôtels de marque dans le pays doit s’accompagner d’une main d’œuvre compétente. « Ces grandes marques hôtelières ont des besoins particuliers, surtout pour se conforter dans leur position de référence. C’est pourquoi, il important que l’ouverture de ces infrastructures hôtelières s’accompagne de celle d’institutions de formation adéquates. Un point à mettre en considération », notifie le ministre. En termes de chiffres en tout cas, Wave Madagascar a permis la signature de 12 lettres d’intention avec les grandes marques hôtelières comme Hilton, la présentation de 50 opportunités à saisir aux 630 investisseurs locaux et internationaux mais aussi la réalisation de 70 rencontres « Business to Business » entre les opérateurs locaux et les investisseurs internationaux. Un comité de suivi a été mis en place pour suivre de près la réalisation et la concrétisation de tout ce qui s’est dit durant les différentes rencontres et échanges tout au long du forum.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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