Publié dans Economie

Groupe FILATEX - Une vingtaine de lampadaires solaires installés dans la ville de Morondava

Publié le dimanche, 22 septembre 2019

Apres avoir installé des lampadaires solaires dans la ville d’Antsiranana, le groupe FILATEX éclaire cette fois-ci Morondava - la Capitale économique et administrative du Menabe. Il s’avère que l’insécurité règne dans cette ville à cause du manque d’infrastructures. Ainsi, le groupe FILATEX, à travers la société ENELEC, a installé une vingtaine de lampadaires solaires et autonomes dans deux quartiers chauds de la Commune, notamment dans l’axe digue entre Tanambao et Ankisirasira, mais également à Soafila.

La cérémonie d’inauguration de ces nouvelles infrastructures s’est tenue jeudi dernier sur l’axe digue, en présence des autorités locales. « Notre président-directeur général Abdoulrassoul Yadarhoussen est originaire de Morondava. Non seulement, il ressent un attachement particulier à cette ville, mais Morondava vient aussi d’être nommée zone touristique internationale. Grâce à l’énergie solaire, certains quartiers ne sont plus considérés comme des  zones rouges. De plus, ces nouvelles infrastructures vont permettre d’alléger les dépenses de la Commune puisqu’elle n’aura à payer aucune somme à la JIRAMA. Quant à l’éclairage, les lumières s’allument et s’éteignent automatiquement à partir de 18 heures jusqu’à 6 heures du matin. A noter que la responsabilité sociétale de notre entreprise est basée sur l’atteinte des objectifs de développement durable dont celui de la lutte conte le changement climatique », explique Dominique Andréas, directeur général du groupe FILATEX.

Appui au tourisme

Parallèlement à cela, le maire de la ville de Morondava, Kolo Frijof espère une augmentation du nombre de voyageurs grâce à la restauration de la sécurité. Dorénavant, les voyageurs pourront circuler en toute sécurité dans cette ville. « La mise en place de ces lampadaires solaires contribue grandement à la promotion du secteur touristique car non seulement ces éclairages réduisent l’insécurité, mais elles améliorent également l’image de la ville. Auparavant, toutes les activités s’arrêtent à 19 heures à cause de ce phénomène. De plus, le nombre de touristes est descendu à son plus bas niveau l’année précédente. Nous avons accueilli seulement 20 000 touristes contre 35 000 en 2017. Alors que notre ville reçoit chaque année 35 000 touristes pour visiter l’Allée des baobabs et le "Tsingy de Bemaraha". Nous avons déjà attiré 20 000 touristes durant ces huit derniers mois, et j’espère que ce nombre augmentera puisque les voyageurs n’auront plus désormais rien à craindre en ce qui concerne leur sécurité », s’enthousiasme-t-il lors de son discours. A titre d’information, le tourisme reste la deuxième source de revenu de la population dans cette ville après l’élevage et l’agriculture.  

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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