En ce moment, nous avons déjà détecté cinq professionnels dans le métier qui transforment la vanille. Cette initiative figure dans la politique de l’Etat qui consiste à industrialiser le pays », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, vendredi dernier à Anosy.
33 nouveaux exportateurs
Concernant la campagne de vanille qui s’ouvre demain, le ministère de tutelle a déjà publié la liste des exportateurs de ce produit pour la campagne 2019-2020. Cette année, 33 nouveaux exportateurs ont intégré le secteur. « Nous avons octroyé 109 agréments d’exportation. Nous avons accepté 33 nouvelles demandes tandis que le reste constitue des renouvellements de dossiers. Le MICA, le groupement des exportateurs de vanille ansi que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) dans la Région de SAVA discutent encore sur l’octroi d’autres agréments et entament les évaluations techniques nécessaires avant de publier la liste définitive », poursuit le ministre. A noter qu’en vertu de l’article 24 de l’arrêté interministériel N° 35-255/2013, le ministère entend opérer un suivi dans le respect des normes et règlements régissant le secteur « vanille » et l’activité d’exportateur.
Hausse de l’exportation
En position de leader mondial, l’exportation de vanille n’a jamais cessé de s’accroître durant le trois dernières années. « En 2016, Madagascar a exporté 1 600 tonnes de vanille. Ce chiffre augmente de 100 tonnes chaque année pour arriver à 1 800 tonnes en 2018 », résume Edmée Ratefinananahary, responsable du commerce extérieur au sein du MICA. La filière reste un grand pourvoyeur de devises puisque les opérateurs proposent le produit à 450 000 dollars (environ 1 milliards 600 millions d’ariary la tonne). De ce fait, la filière « vanille » contribue à 6,8 % de la richesse nationale.
Solange Heriniaina