Publié dans Economie

Extrait de vanille - Une commercialisation sur le marché intérieur en vue

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Un secteur stratégique. Si auparavant, les extraits de vanille étaient souvent destinés à l’exportation, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) envisage désormais d’écouler le produit sur le marché intérieur. « Le ministère soutient le secteur privé et encourage l’investissement à Madagascar. Dans ce sens, notre département prévoit de collaborer avec les opérateurs pour vendre les extraits de vanille sur le marché local. En effet, toutes les vanilles ne sont pas forcément exportées à cause des exigences du marché extérieur, notamment le calibrage et le cahier des charges.

En ce moment, nous avons déjà détecté cinq professionnels dans le métier qui transforment la vanille. Cette initiative figure dans la politique de l’Etat qui consiste à industrialiser le pays », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, vendredi dernier à Anosy.

33 nouveaux exportateurs

Concernant la campagne de vanille qui s’ouvre demain, le ministère de tutelle a déjà publié la liste des exportateurs de ce produit pour la campagne 2019-2020. Cette année, 33 nouveaux exportateurs ont intégré le secteur. « Nous avons octroyé 109 agréments d’exportation. Nous avons accepté 33 nouvelles demandes tandis que le reste constitue des renouvellements de dossiers. Le MICA, le groupement des exportateurs de vanille ansi que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) dans la Région de SAVA discutent encore sur l’octroi d’autres agréments et entament les évaluations techniques nécessaires avant de publier la liste définitive », poursuit le ministre. A noter qu’en vertu de l’article 24 de l’arrêté interministériel N° 35-255/2013, le ministère entend opérer un suivi dans le respect des normes et règlements régissant le secteur « vanille » et l’activité d’exportateur.

Hausse de l’exportation

En position de leader mondial, l’exportation de vanille n’a jamais cessé de s’accroître durant le trois dernières années. « En 2016, Madagascar a exporté 1 600 tonnes de vanille. Ce chiffre augmente de 100 tonnes chaque année pour arriver à 1 800 tonnes en 2018 », résume Edmée Ratefinananahary, responsable du commerce extérieur au sein du MICA. La filière reste un grand pourvoyeur de devises puisque les opérateurs proposent le produit à 450 000 dollars (environ 1 milliards 600 millions d’ariary la tonne). De ce fait, la filière « vanille » contribue à 6,8 % de la richesse nationale.

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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