Publié dans Economie

Filière langouste - Une perte annuelle de 129 tonnes enregistrée

Publié le dimanche, 27 octobre 2019

Trouver des solutions pérennes. La semaine dernière, un atelier de réflexion a été organisé à Soaïegna, à Taolagnaro pour discuter des mesures à initier afin de développer la filière langouste dans le pays. Effectivement, selon les études menées par l’Unité de recherche langoustière (URL) du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Madagascar enregistre aujourd’hui près de 129 tonnes de perte tous les ans, en matière de produits pour cette filière. « Pour cause, 29% des langoustes femelles capturées sont œuvées.

Effectivement, les pêcheurs ne prennent pas le temps de trier leurs produits, ils ne pensent qu’à pêcher et à avoir des langoustes à vendre. Pourtant, la capture de ces langoustes diminuent considérablement la quantité de la production annuelle », a expliqué un expert de l’URL. Et ce n’est pas la seule problématique à laquelle la filière doit faire face actuellement. C’est pourquoi avec cet atelier, les acteurs comptent bien initier l’amélioration des cadres de gestion et d’exploitation de la filière langouste. L’objectif étant de mettre en œuvre un système de production rentable mais surtout durable, dans la protection de ces ressources. Les Régions concernées par cette initiative seront donc Anosy, Androy, Atsimo Andrefana et Atsimo Atsinanana.

Résolutions

En dehors de cela, les discussions ont aussi permis l’émergence de nouvelles idées pour développer la filière comme l’instauration d’une réserve, d’infrastructure de collecte et de traitement avant acheminement, de délimitation des territoires d’exploitation, d’homologation des « Dina », d’amélioration des prix sur les marchés et d’harmonisation des mesures prises à l’encontre des exploitants. Le lendemain des discussions sur table, les participants et les représentants du ministère ont effectué une descente à Sainte Luce pour faire la restitution de ce qui a été discuté auprès des communautés locales de pêcheurs. La mise en place très prochainement d’une infrastructure de collecte et de traitement avant acheminement des langoustes y a également été présentée.

Rova Randria 

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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