Publié dans Economie

Coupure d’eau et d’électricité - La JIRAMA apporte des solutions à court terme

Publié le dimanche, 10 novembre 2019

Les Tananariviens ont subi des coupures à répétition et de plusieurs heures durant le week-end. Renvoyé dare-dare par le Président de la République de Madagascar de Morondava, le président du conseil d’administration de la JIRAMA et son staff ont tenu, hier, une conférence de presse en leur siège à Faravohitra. Le vrai fond du problème est d’origine technique lié aux infrastructures vétustes qui datent de 1975 et qui n’ont jamais connu d’amélioration. Alors que l’effectif de la population a doublé pendant ces quarante-cinq dernières années. La situation devient de plus en plus alarmante face à la grogne des abonnés. L’entreprise prend ainsi des mesures d’urgence pour résoudre le problème.

Elle va accélérer l’amélioration des réseaux de distribution à compter de cette semaine. « Le Gouvernement ne tolère plus cette coupure à répétition. La quantité de production est suffisante mais on rencontre des difficultés dans la distribution à cause des infrastructures. Toutes nos actions se concentrent alors sur l’amélioration des réseaux de distribution à partir de cette semaine. La JIRAMA a déjà programmé de remplacer 60 km de câbles cette année mais nous allons simplement accélérer les travaux. De même pour les transformateurs qui subissent souvent de courts-circuits. C’est d’ailleurs le cas qui s’est produit à Ambodivona. Au lieu de changer deux transformateurs par semaine, nous allons accélérer le rythme pour arriver jusqu’à trente », avance Soloniaina Andriamanampisoa, président du conseil d’administration de la JIRAMA. Ces travaux commenceront dans les zones jugées « point noir » de la Capitale à savoir Ambodivona vers Ivato et Anosizato vers Arivonimamo. Toutefois, une coupure à raison de trois fois par jour s’applique encore pour que les techniciens travaillent en toute sécurité.

La coupure durant ce weekend a été causée par la baisse de la quantité d’eau dans fleuve de Mandraka. Au lieu de produire 24 Mégawatts, la production a baissé de 2 Mégawatts. Cette situation a  provoqué des problèmes de fréquence entre les différentes sources d’énergies dans les centres de production et qui a entraîné le délestage et les courts-circuits des certains transformateurs.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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