Publié dans Société

Paludisme à Ikongo - Un renfort de médecins envoyé sur place

Publié le mardi, 01 juillet 2025

Une crise sanitaire dans le District d’Ikongo, Région de Fitovinany. Le nombre de cas de paludisme ne cesse d'augmenter, et ce depuis le mois d’avril dernier. Bien que des médecins aient été dépêchés sur place, la situation empire de jour en jour. Face à cette situation, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a décidé de renforcer son équipe présente dans cette localité. Hier, des représentants du ministère de la Santé publique, de la Gendarmerie nationale, ainsi que du Bataillon médical de l’Armée ont quitté la Capitale afin de renforcer les équipes médicales et de secours sur place.

 

Selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriakaja, l’épidémie à Ikongo est considérée comme un danger imminent, nécessitant des mesures d’urgence. Le District d’Ikongo est en alerte. Sur ce, les unités sanitaires de la Gendarmerie nationale ainsi que le Bataillon médical de l’Armée sont prêts à intervenir.

 

Hormis les équipes médicales, du CVO (Covid-Organics), de la Chloroquine et autres médicaments pour des traitements antipaludiques ont été envoyés à Ikongo. Ainsi, 5.000 doses de médicaments ont été expédiées pour renforcer le dispositif de prise en charge des patients, avec la possibilité d’envoyer d’autres médicaments supplémentaires si nécessaire.

 

Au départ de cet équipage, ce responsable a rassuré la population que les cas détectés jusqu’ici ne concernent que le paludisme. Aucun cas de dengue ni de chikungunya n’a été encore enregistré jusqu’à présent.

 

Pour rappel, des campagnes de désinfection, une distribution de vivres, des actions de sensibilisation, des consultations médicales ont été déjà effectuées à Ikongo. Des campagnes de sensibilisation communautaire ont été organisées dans tous les Fokontany des Districts d’Ikongo et Vohipeno afin d’informer la population sur les symptômes du paludisme et les mesures préventives. Plusieurs personnes ont déjà perdu la vie à cause de cette maladie. Les  traitements sont gratuits, et des fournitures médicales comme le Test de diagnostic rapide (TDR) ont été distribuées aux différents centres de santé situés dans ces localités.

 

Anatra R.

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff