Publié dans Economie

Ouverture de KFC Madagascar - Montée en gamme des restaurations rapides

Publié le lundi, 18 novembre 2019

Aux normes internationales. Le géant du fast food américain « Kentucky Fried Chicken » (KFC) ouvre enfin ses portes à Antananarivo. La cérémonie d’inauguration s’est tenue hier au Tana Water Front, Ambodivona. Le groupe Eclosia a travaillé d’arrache-pied pendant cinq ans pour favoriser l’implantation de cette société multinationale dans la Capitale. Sa présence marque désormais une nouvelle ère dans l’histoire des restaurations rapides puisque toutes les activités répondent aux exigences internationales. « Nous sommes contraints à élaborer un cahier des charges de standard international.

Les critères sont très rigoureux au niveau de la sécurité sanitaire. Les mêmes normes s’appliquent tant au niveau des  fournisseurs qu’à celui des produits finis. Quant à la qualité de service, chaque commande est livrée après seulement une minute », souligne Junaid Muslun, responsable qualité au sein de KFC à l’île Maurice.

Création d’emplois

Pour ce premier restaurant, KFC travaille avec plus de vingtaine de prestataires œuvrant à Madagascar. Les légumes sont cultivés dans la Grande île et les fournisseurs malagasy assurent l’approvisionnement en poulets. En parallèle à cela, le fast food offre du travail à une trentaine d’employés dans son local à Ambodivona. A rappeler qu’au début du mois de février, ce spécialiste en préparations à base de poulet a lancé une campagne de recrutement à Antananarivo. Les candidats sélectionnés ont ensuite suivi une formation à Maurice. « Ouvrir une société comme KFC nécessite d’avoir énormément de compétence. C’est pour cela que nous avons tenu à former correctement nos ressources humaines », explique le gérant.

Engagement à long terme

La vision de KFC Madagascar ne s’arrête pas là. Les gérants envisagent de nouvelles constructions dans les années à venir. « Une nouvelle enseigne est actuellement en cours de construction à Akoor Digue. Celle-ci s’ouvrira vers avril 2020. On pense créer cinq restaurants dans les trois années à venir », annonce Junaid Muslun. Pour l’instant, leur préoccupation majeure consiste à préparer des produits dont le goût est égal partout dans le monde et de garantir la préservation de la santé des consommateurs.

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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