Publié dans Economie

Crédits à la consommation - Les souscripteurs ne cessent d’augmenter

Publié le lundi, 09 décembre 2019

La bancarisation fait son effet. 30 000 crédits ont été débloqués pour cette année contre seulement 24 000 pour l’année dernière, à la même période, soit une hausse de près de 30 %. Tels sont les chiffres présentés par la BNI Madagascar, samedi dernier, lors du lancement officiel de son crédit à la consommation dédié aux fêtes de fin d’année. « Ces chiffres sont très encourageants. Effectivement, nous constatons que de plus en plus de consommateurs demandent des crédits  auprès de leur banque. D’une part, il y a notamment l’allègement des procédures administratives, facilitant ainsi les démarches pour tous les souscripteurs. Et d’autre part, les personnes bancarisées commencent désormais à saisir le concept des crédits. Maintenant, elles savent comment on emprunte de l’argent à la banque et toutes les conditions y afférentes comme les taux d’intérêt ou encore le remboursement mensuel », a précisé Lanja Randriatsiamialona, directeur marketing de la BNI Madagascar, à Antanimena.
De ce fait, comme le concept du crédit à la consommation est désormais saisi, le remboursement suit naturellement son cours. « Aujourd’hui, notre taux de recouvrement atteint les 97 %. Nous ne rencontrons pas de grands problèmes liés au remboursement. Au contraire, certains de nos clients arrivent même à rembourser leur prêt bien avant le délai imposé, ce que nous appelons communément le "remboursement anticipé" », ajoute cette responsable.

Avis partagés

Ainsi, les clients des banques sont convaincus de l’utilité des crédits à la consommation. « Ces produits bancaires sont notamment très utiles, surtout pour les dépenses imprévues. Par exemple, vous n’avez pas assez d’argent alors que vous devez impérativement acheter quelque chose. Alors, vous demandez un prêt. Cela peut également se faire dans la réalisation de projets d’envergure comme la construction d’une maison ou encore l’achat d’une voiture », soutient une mère de famille travaillant dans le textile. Toutefois, les sceptiques sont encore nombreux. Certaines personnes considèrent les prêts comme les « arnaques » des banques pour amasser plus d’argent, comme le défend ce père de famille et garagiste : « Quand tu empruntes de l’argent à la banque, avec le taux d’intérêt, tu finis par lui rembourser presque le double. Je préfère me débrouiller par mes propres moyens ». Les avis sont donc partagés. Tout dépend du point de vue de chaque consommateur.
En tout cas, les institutions financières et les banques continuent leur campagne pour bancariser le plus grand nombre de la population malagasy.
Rova Randria

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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