Ce plan comporte notamment trente points à réaliser. Ils sont tout autant prioritaires les uns que les autres. Les investissements sont ainsi incontournables. En tout cas, un ariary investi dans ce projet doit rapporter au moins 1 000 ariary aux caisses de l’Etat » a déclaré Lainkana Zafivanona, directeur général de la Douanes malagasy, durant la présentation du plan. Ainsi, l’administration douanière malagasy va investir sur de nombreux plans comme la dématérialisation de services, les infrastructures ainsi que le renforcement des capacités de ses collaborateurs. « L’idée étant de réduire les délais de dédouanement ainsi que l’intervention humaine pour limiter au minimum la corruption », a rajouté ce responsable.
Partenaires techniques
En tout cas, la mise en œuvre de ce plan de redressement de la douane sera appuyée par des partenaires techniques comme Afritac Sud, un bras régional du Fonds monétaire international (FMI) dédiée au renforcement des capacités. « Madagascar figure parmi les pays prioritaires du FMI, c’est pourquoi nous tenons à apporter notre soutien à soutenir la douane malagasy dans la consultation de ses parties prenantes mais aussi dans le développement du plan stratégique à travers tout ce qui est analyse contextuel et priorisation. Nous avons déjà contribué au développement du plan de redressement. Et des missions de Washington ont même fait le déplacement pour effectuer une analyse macroéconomique dans le but d’appuyer la douane dans les prévisions de développement commercial et économique et voir l’impact de ce plan sur l’économie du pays » a tenu à préciser Richard Chopra, un expert du FMI. La contribution de l’Afritac Sud se fera surtout dans le domaine du savoir-faire, notamment le programme de modernisation mais aussi les questions de gestion stratégique.
En tout cas, les trente points du plan de redressement seront tous entamés cette année, mais leur état d’avancement ne sera pas le même.
Rova Randria