Publié dans Economie

Journée mondiale des zones humides - La préservation reste un vrai défi

Publié le vendredi, 31 janvier 2020

Deux millions d’hectares. Madagascar possède aujourd’hui près d’une vingtaine de sites inscrits dans la liste des zones humides d’importance internationale, à savoir les sites « Ramsar ». A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a tenu à rappeler l’importance de l’existence de ces zones pour notre écosystème, ainsi que la place qu’elles occupent dans notre quotidien. « Les zones humides figurent parmi les écosystèmes les plus importants et indispensables dont dépendent la viabilité de notre biodiversité et la survie de l’humanité. Ainsi, il faut savoir les utiliser de manière rationnelle, en conservant leurs caractéristiques écologiques. Ces écosystèmes conditionnent notamment l’état global des êtres vivants et des habitats. Ils assurent également la survie de la biodiversité étant donné que 40 % des espèces faunistiques se reproduisent dans les zones humides et que les espèces floristiques dépendent fortement de la ressource en eau », a expliqué Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, hier à l’occasion de la célébration officielle de cette journée mondiale pour Madagascar, au parc Tsarasaotra. Toutefois, cette importance capitale n’est pas encore saisie par la grande majorité de la population. De ce fait, la préservation de ces sites demeure un vrai défi.

Par ailleurs, le choix du thème de cette année reflète bien évidemment la nécessité de ces actions de conservation, et ce, pour le bon développement de notre environnement. Axées sur « les zones humides et la biodiversité », des initiatives doivent être menées pour le maintien des ressources en eau, la préservation et la gestion des ressources végétales existantes dans ces zones comme les mangroves, ainsi que la conservation des ressources halieutiques. « En plus, ces zones rendent également service à l’homme, notamment dans le transport, le tourisme et en tant que sources d’eau pour l’alimentation et l’agriculture. Nous ne devons donc pas nous arrêter à la préservation environnementale, mais continuer également dans cet élan jusqu’à la restauration et à la gestion durables de ces sites pour le développement de tout un chacun, mais aussi de tout le pays », conclut la ministre pour l’occasion.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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