Publié dans Economie

Energie - Une ligne électrique de 267km à 38,4 millions de dollars

Publié le jeudi, 06 février 2020

Une extension. A l’heure actuelle, les réseaux interconnectés relient seulement Antananarivo, Antsirabe et Mandraka. Afin d’acheminer l’énergie électrique dans d’autres villes, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un prêt de 38,4 millions de dollars dans le cadre du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar. Une cérémonie de signature s’est tenue hier entre Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances et Mohamed Cherif, représentant pays de la BAD.

« L’extension des réseaux interconnectés de transport d’électricité à Madagascar fait partie de la solution pour faire parvenir à un marché d’électricité viable et à un tarif abordable, grâce notamment aux facilités qu’elle offre pour l’évacuation et la distribution de l’énergie produite par de grandes centrales d’hydroélectricité. Ainsi, on va construire une ligne électrique à 220 kV de 267 km entre Antananarivo et Toamasina d’une capacité de 120 Mégawatts ainsi que l’électrification des villes à savoir Moramanga et Brickaville et de localités rurales le long du corridor de la ligne haute tension. Cette ligne électrique traversera trois Régions entre autres Analamanga, Alaotra Mangoro et Antsiranana pour permettre l’échange d’énergie dans les réseaux. En plus de la ligne de transport d’électricité, le projet prévoit également la construction de quatre sous- stations à Tanà Nord II, Ambohibary, Antsapanana et Toamasina qui faciliteront la distribution dans les grandes villes et dans les localités rurales traversées » détaille Mohamed Cherif, responsable pays de Madagascar du groupe de la BAD durant son discours.

A vrai dire, l’idée consiste à interconnecter les grandes villes pour faire bénéficier les grands projets électriques comme Sahofika et Volobe. Non seulement la population exploitera l’énergie renouvelable mais cette initiative double le taux d’accès à l’électricité dans le pays. Le projet contribue à doubler le taux d’accès à l’électricité avec plus de 30 000 nouveaux branchements pour les ménages, le secteur privé et les services publics. La JIRAMA, de son côté, continuera son redressement financier. A noter que le coût total du projet qui s’élève à 220 millions de dollars est financé par l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, la Banque Import-Export de la République de la Corée du Sud.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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