Publié dans Economie

JIRAMA - Les délestages enfin sous-contrôle

Publié le mardi, 10 mars 2020

Une diminution considérable. Outre les coupures de courant dues aux différents travaux de réparation et d’entretien, les délestages ont été réduits au cours de ces derniers mois. Les causes des délestages ont presque toutes été solutionnées par la compagnie nationale d’eau et d’électricité. « Les délestages ont nettement diminué ces derniers temps pour plusieurs raisons. D’un côté, la saison des pluies est particulièrement favorable au bon fonctionnement de nos barrages. L’eau est en effet suffisante autant à Mandraka, à Andekaleka mais aussi à Antelomita. Les centrales hydroélectriques arrivent ainsi à produire l’énergie nécessaire pour approvisionner la Capitale. D’un autre côté, le carburant pour faire fonctionner les centrales thermiques est aussi livré en temps et en heure.

Mais en cas de retard, le stock au sein des centrales reste largement suffisant pour assurer la marche des groupes électrogènes », a expliqué le Dr Albert Ravelojaona, directeur général adjoint opérations de la JIRAMA (DGAOP). « En plus, en cas de panne, nous veillons à ce que les réparations se fassent dans les moindres délais pour éviter tout désagrément au niveau des usagers », rajoute ce responsable. Les délestages sont désormais sous-contrôle. Avec les projets en cours de développement, cette situation devrait aller en s’améliorant. Il restera donc pour la JIRAMA de régler les problèmes d’approvisionnement en eau potable, un problème majeur causant la grogne des consommateurs. Des travaux sont actuellement en cours. 

Travaux de Behintsy 

Actuellement, les travaux de Behintsy restent à l’origine d’une coupure de courant de longue durée dans la Capitale. Effectivement, suite aux dernières intempéries, un pylône de haute tension de 138 KV s’est écroulé à Behintsy. Pour réduire ainsi les coupures occasionnées pour sa remise en état, la JIRAMA a décidé d’étaler les travaux sur trois dimanches, à compter du 08 mars dernier. « Cette alternative a été prise pour éviter que les consommateurs se retrouvent privés d’électricité au quotidien. Comme cela, ils n’auront à subir ce désagrément qu’au moins une fois par semaine », précise un responsable au niveau de la JIRAMA. Ainsi, les travaux s’étaleront jusqu’ au 22 mars prochain. Les principaux quartiers touchés se trouvent sur toute la partie d’Anjanahary jusqu’à Antanandrano, mais aussi d’Ambohijatovo à Androhibe et enfin tout le long de la route nationale 4. Mais une fois le pylône réhabilité, tout reviendra à la normale. 

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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