Publié dans Economie

Gestion et transformation des déchets - Une première usine en construction à Toamasina

Publié le vendredi, 13 mars 2020

Le début d’une économie circulaire. Une première usine de valorisation des déchets verra bientôt le jour dans le fokontany d’Antsaramasina, à 5 km de la ville de Toamasina. Construite sur une superficie totale de 8 000 m2, cette usine va ainsi produire, à partir des déchets de la ville portuaire, du charbon et des sachets écologiques. L’objectif étant de supplanter le charbon de bois et les sachets en plastique, réputés comme nocifs pour notre environnement. « La ville de Toamasina sera une ville pilote pour voir le développement de l’usine et du triage des déchets. Ainsi, cette usine transformera les ordures de la ville et de ses environs.

Notons que les déchets produits par la ville atteignent près de 15 à 20 camions par jour », a expliqué Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, à l’occasion d’une descente sur le site pour constater de visu l’évolution des travaux de construction. « En tout cas, d’ici la fin de l’année, deux villes pilotes viendront s’ajouter à Toamasina. Cependant, les usines ne seront pas semblabes. Elles se spécialiseront selon les besoins de chaque ville », ajoute-t-elle. 

Cette nouvelle usine devra fonctionner avant la fin de l’année, offrant l’opportunité aux jeunes d’entrer dans le monde du métier de l’environnement. A partir de là, elle tournera quotidiennement pendant près de huit heures par jour, permettant ainsi la production de 15 tonnes de charbon et de sachets écologiques. « Ce charbon sera distribué dans les 138 Fokontany situés dans la Commune urbaine de Toamasina. Ainsi, l’exploitation des forêts de l’Est diminuera considérablement, sachant que cette production pourra amplement couvrir les besoins en charbon de la population de la zone », précise un responsable au niveau du ministère.

Ainsi, l’assainissement de la ville de Toamasina sera facilité. La propreté pourra être maintenue et les impacts du changement climatique seront particulièrement réduits. A noter que les déchets seront triés en trois catégories avant d’être acheminés à l’usine, à savoir les déchets en plastique, les morceaux de verre et toutes autres matières comme les papiers, les métaux ou autres. Ainsi, Toamasina servira comme exemple en matière de gestion des déchets. Toutefois, la ministre a tenu à rappeler que  « la gestion des déchets incombe à tous citoyens respectueux de l’environnement. Il s’agit d’un grand pas vers le concept "villes durables". Chaque ménage peut trier ses déchets avant de les jeter dans les poubelles prévues à cet effet ». Nous avons encore du chemin à faire. 

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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