Publié dans Economie

Carburant - La panique de la surconsommation vite dissipée

Publié le dimanche, 22 mars 2020

Les stocks sont amplement suffisants pour tout Madagascar. L’annonce de l’entrée du coronavirus dans le pays a un tant soit peu créé la panique auprès de la population, plus particulièrement dans la Capitale. De ce fait, bon nombre de consommateurs ont fait la queue auprès des différentes stations- services de la ville, durant la matinée du samedi, de peur d’une pénurie. Toutefois, à la fin de la journée, chaque automobiliste et motocycliste ont été servis à leurs besoins. Et la longue file d’attente s’est vite dissipée.

Effectivement, tous les acteurs de la filière hydrocarbures ont déjà pris les devants pour éviter toute pénurie ou autre, et ce, dans tout Madagascar. Ainsi, l’Office malgache des hydrocarbures a tenu à rassurer les consommateurs durant le week-end dernier que : « depuis le mois de décembre 2019, grâce à la mise en œuvre d'un plan bien établi pour obtenir un approvisionnement continu, Madagascar dispose désormais d'un stock suffisant en matière de carburant. Toutes les mesures ont été mises en place, de l’importation à la distribution, pour que les stocks de carburants du pays puissent répondre aux besoins de la population malagasy, même dans ce genre de situation. Ainsi, rien que pour ce mois de mars, nous avons déjà été approvisionnés deux fois. Le premier bateau est arrivé le 13 mars dernier. Et le déchargement du dernier arrivage de vendredi passé est déjà en cours à Toamasina. Et le bateau est déjà reparti pour récupérer la prochaine livraison pour le mois d’avril ».

Ce dernier chargement contient ainsi 16 millions de litres de super carburant, 2,6 millions de litres de pétrole lampant et 52 millions de litres de gasoil. En outre, les dépôts d’Alarobia et de Soanierana sont pleins actuellement, suffisants pour les 20 prochains jours. Les quantités acheminées journalièrement depuis Toamasina se poursuivent sans encombre. Elles sont même supérieures aux besoins d'Antanarivo et ses environs. Du côté des compagnies pétrolières en effet, pour Galana par exemple, toutes les dispositions nécessaires pour éviter d’éventuelles ruptures de stock suite aux communications sur le coronavirus. Ainsi,  toutes ses stations sont et seront régulièrement approvisionnées sur l’ensemble du pays.

En tout cas, l'arrivée  du prochain navire d’importation est déjà programmée. Des dispositions sont prévues pour permettre la réception des navires pétroliers tout en respectant rigoureusement les consignes de 14 jours émises par les autorités sanitaires pour éviter la propagation du COVID-19.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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