Editorial

Attente latente

Publié le mercredi, 17 avril 2024
Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on…

Revers cinglant !

Publié le mardi, 16 avril 2024
Il ne manquait plus que cela. Le tableau de la désolation est complet. Parmi les pays les plus pauvres du monde ! Capitale la plus sale d’Afrique ! Pénurie alarmante d’eau ! Taux préoccupant de tabagisme, le plus élevé d’Afrique ! Indice de perception de la corruption IPC stagnant voire en recul ! Routes nationales impraticables ! Etc. Le dernier en date, l’homologation rejetée du Stade Barea ! Bref, on rafle les tristes records ! Des camouflets qui font honte.

Résilience !

Publié le lundi, 15 avril 2024
La Chine, le géant asiatique, répond favorablement à l’appel de détresse de Madagasikara pour une assistance urgente suite aux dégâts provoqués par le passage de Gamane. Durement affectée par le passage du cyclone tropical Gamane, la Grande île à travers les quelques Régions (Diana, Sava, Analanjirofo, Atsinanana) dut s’en remettre aux pays amis pour l’épauler à rétablir la situation. Le Gouvernement malagasy a déclaré « l’état de sinistre national ». Une voie officielle et légitime permettant de recourir aux aides internationales.En effet, Gamane a détruit les infrastructures de base des Régions touchées. Les cultures et l’élevage ont subi le maximum…

Espèce rare !

Publié le dimanche, 14 avril 2024
Ny Aina Rafenomanantsoa, plus connue sous le nom d’« Anyah », nom d’artiste, députée en exercice d’Antananarivo III, a remis 80 tables-bancs à la Zone d’administration pédagogique (ZAP) du District du troisième Arrondissement (Tanà-ville). Ce geste louable, modernisation du mobilier de certaines écoles primaires, a été rendu possible grâce au budget alloué dans le cadre du Crédit d’investissement destiné à l’appui au développement (CIAD) anciennement appelé Fonds de développement local (CLD) au titre de l’année 2022. Par ce geste citoyen exemplaire, la députée Anyah met en exergue, entre autres, la droiture dans la gestion de l’argent public. Une gestion à…

Surtout pas ça !

Publié le vendredi, 12 avril 2024
Pénurie d’eau à Antananarivo et proximité immédiate. La dernière des bêtises à commettre s’il faudrait en faire une. Une maladresse à ne jamais faire surtout à l’encontre de la population de la Capitale.Depuis quelques semaines voire des mois déjà, les tananariviens et ses alentours, les habitants d’Itaosy, de Tanjombato, d’Alasora, de Fenoarivo, etc. sont privés d’eau, littéralement à sec. Les bidons jaunes ternissent le décor ! Il ne manquait que cela ! L’eau, source de vie, ne doit et ne devra jamais manquer ! Elle est indispensable à toute vie sur terre. Devrait-on philosopher sur ce sujet délicat ? Serait-il…

Stricto sensu !

Publié le jeudi, 11 avril 2024
Ramanambintana Barjhon Richard ne jure que pour une chose « l’application stricte de la loi ». Et cela dans l’objectif majeur de faire d’Antananarivo une ville propre, la seule voie pour atteindre le retour de la dignité de la Capitale. Le président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, à peine nommé à ce poste stratégique et d’importance cruciale pour le régime Orange, fit savoir sa détermination à faire respecter la loi dont principalement le Code municipal d’hygiène (CMH). Un ensemble de règlements appelé à gérer la ville afin de garantir sa propreté, sa sécurité et sa dignité.…

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La Une

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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