Publié dans Editorial

A la croisée

Publié le mardi, 26 mai 2020

La cinquième quinzaine du confinement tire déjà à sa fin d’ici quelques jours. Le Gouvernement se prononcera sur la suite à réserver de cette mesure tant décriée, le confinement, mais  vitale pour la survie de la population. Ainsi que les nouvelles consignes que le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina  donnera aux concitoyens. Une chose semble certaine, compte tenu de l’évolution inquiétante de la pandémie dans l’ensemble du territoire national, ce ne sera pour demain ni pour le lendemain la veille du déconfinement. La tâche n’est pas de tout repos mais en tant Chef de la magistrature suprême de la Nation, il lui incombe de droit et la tâche de décider ce qui est utile pour le bien de tous et de ce qui est nécessaire pour les intérêts majeurs du peuple.
Le pays se trouve à la croisée des chemins. Il n’y a pas trente-six directions auxquelles il faut choisir pour dénicher la meilleure voie qui mène sûrement vers la porte de sortie. Au fait, deux options uniquement s’offrent devant : le chemin de la réussite ou celui de l’impasse. Les dirigeants du pays en général et le Président en particulier sont appelés à choisir parmi les deux avec discernement et vigilance.
Evidemment, sur le point du croisement, le chemin qui conduit vers la réussite s’impose. Mais attention, un bon itinéraire n’est pas exempt d’embûches et de pièges ou encore d’embuscades. Si le chemin de l’impasse se résume par la solution de facilité, du moindre effort et de l’anarchie, la voie qui mène sûrement vers la porte de sortie n’est pas du tout repos. Certes, il s’agit d’un choix difficile à traduire en actes mais le prix à payer en vaut la chandelle.
Sans doute, le Président Rajoelina optera, comme il l’a déjà fait auparavant, pour la bonne voie, celle de la réussite. Discipline et sacrifice sont la clé incontournable pour y aboutir. Bien entendu, le chemin à faire sera long et difficile.
Au stade où nous en sommes,  il faut d’abord se débarrasser de ce « hôte indésirable » et menaçant, le Covid-19. Et le court chemin pour y  parvenir passe par le respect strict des mesures qui s’imposent à savoir le confinement, le port de masque à bouche/nez,  le geste barrière et se laver les mains en permanence. Des fois, les gens se trompent en choisissant la voie de la facilité et de l’anarchie. On évite la discipline et le sacrifice. Or que si l’on veut repousser et vaincre, dans les meilleurs délais, cet ennemi invisible et redoutable, nous n’avons qu’une seule option : le respect total des consignes. C’est là que le bât blesse !
Il faut avoir en conscience qu’à travers le chemin de la réussite, un autre combat aussi âpre que rude nous attend après le Covid-19 à savoir la dure bataille pour le redressement moral de la population et surtout la relance économique du pays. Un sacré combat qui nécessite de gros efforts et d’immenses sacrifices de tous. Nous ne sommes pas tous sans savoir que le pays se trouve, en ce moment précis, coincé dans une situation de mauvaise passe. La participation et la solidarité de tous les concitoyens sont les bienvenues.
A la croisée des chemins, un tournant décisif pour l’avenir du pays.
Ndrianaivo



 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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