Publié dans Editorial

Démence politique

Publié le dimanche, 21 juin 2020

Le ridicule ne tue pas ! Seulement, il dérègle (mampivaha). A la même enseigne que la démence, une maladie non mortelle mais qui dérange et trouble tout le système du cerveau à tel point que la victime n’est plus en mesure de contrôler gestes et paroles. Quand le syndrome démentiel se transpose dans le domaine de la politique, l’affaire se complique. Le sujet « infesté » agit et parle de façon irréfléchie ou irresponsable pour ne pas dire du n’importe quoi  et fomente des troubles à l’ordre public ! 
Le « Rodoben’ny mpanohitrra ho amin’demokrasia malagasy » (RMDM) réclame ou exige, c’est selon, la démission du régime en place. Evidemment, on vise plus précisément à travers la gesticulation la tête du Chef de l’Etat. C’est Rajoelina Andry en personne qui gêne.
Quel toupet d’exiger la démission du régime Rajoelina ? Un régime mis en place à l’issue d’une élection libre et transparente. Le fruit d’une alternance démocratique que même les détracteurs les plus obtus s’étaient pliés à reconnaitre. Ils ne pouvaient pas remettre en cause ni leurs échecs évidents ni la nette victoire de Rajoelina. La Communauté internationale, en dépit de l’intransigeance dont elle brandit dès la moindre occasion, cautionne les résultats des urnes.
Les grosses têtes du RMDM, malades de leurs ratages à répétitions, perdent totalement le Nord. Ils s’égarent dans un labyrinthe où de faux concepts de la démocratie se mêlent aux rêveries insensées des losers. Ce panier à crabes d’anciens de ceci et  d’ex de cela, un mélange bouillonnant et cacophonique de nostalgiques d’un régime ou un autre, tente par tous les moyens à faire revivre, mais en vain, le passé glorieux.
Les ténors de cette plate-forme qui se revendique le statut d’opposition  fondent leurs critiques à l’encontre du régime, en place, par l’inefficacité, selon leurs constats, de la gestion de l’état d’urgence sanitaire. Ils pointent du doigt de ce qu’ils qualifient de défaillance dans les traitements de la pandémie de Covid-19 à travers le pays. Ils fustigent entre autres l’existence, croient-ils, des inégalités de traitement entre les malades d’Antananarivo et ceux des autres Régions. Même cas, dans la distribution et la répartition des mesures d’accompagnement (Tsinjo Aina, Tosika Fanameno, etc.).
Certes, il existe certains disfonctionnements dans la gestion de la crise. Des cas isolés inévitables dans une situation d’exception pareille, mais de là à déduire qu’il s’agirait d’un échec total dans l’ensemble, il y a quand même une grosse part de mauvaise foi manifeste.
Le nombre des personnes contaminées augmente mais il faut admettre en même temps que l’effectif des guéris ne cesse de croitre au fil des jours. Le professeur Hantanirina Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO Ivato, se félicite à plusieurs reprises de l’amélioration du bilan de la pandémie en termes de nombre des patients rétablis.
Par ailleurs, ils montent au créneau à cause, semblerait- il, de l’opacité de la gestion financière de la crise. Ainsi, la bande à Tsarahame hausse le ton par le manque, dit-elle, de transparence.
Et l’on se pose la question où est-ce qu’ils ont pu dénicher de telles aberrations ? En gros, le RMDM feint d’ignorer les efforts inlassables déployés par le régime dont en particulier le Chef de l’Etat et son épouse. Plutôt, c’est le fait de la  démence politique.
Ndrianaivo
 
 

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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