Publié dans Editorial

Cela suffit ?

Publié le mardi, 22 décembre 2020

A en croire la publication d'un certain quotidien de la place, proche de l'opposition, des ténors du TIM auraient déclaré en substance à l'endroit du régime Orange « Pour nous, deux ans, cela suffit ! » On tombe des nues ! (Dia gaga ianao !) En vertu de quel principe, au nom de quel droit et sur la base de quel critère ces parlementaires fervents opposant au régime Rajoelina, oseraient-ils proférer ainsi ? Leur gourou de Ravalomanana Marc devrait avoir le courage de leur corriger les termes car ils disent pour ne rien dire. Du n'importe quoi.

 

L'ancien magnat du lait Ravalomanana devenu, en 2002, par un concours de circonstance fortuit sinon nébuleux, Chef de l'Etat et qui régnait en maitre absolu dans le pays, aurait eu l'amabilité de rappeler à l'ordre ces parlementaires que même sept ans ne suffisent pas. De 2002 à 2009, Ravalo tenait le pouvoir sans partage. Et au moment où le peuple se décidait à le déchoir, il s'accrochait et pour cause, un mandat et demi, soit sept ans, ne lui suffit pas. Il voulait encore et toujours « sucer » les richesses du pays et amasser davantage le maximum de profits.

Un certain Fidèle fait partie de ces ténors du TIM. Un langage de ce genre de sa part ne doit pas étonner plus d'un. Eu égard de son parcours politique, Fidèle Razarapiera est le type même de quelqu'un qui dit une chose, une fois, et le contredit, à 380°, l'autre fois. Et sans transition s'il vous plait ! On ne peut pas ou on ne doit pas accorder un quelconque crédit à ce qu'il avance sur la place publique. Ravalomanana a grandement intérêt à se méfier de ce personnage-pirouette. Il agit selon la direction du vent. En 2009, aucun mot méchant et malveillant n'échappait sur les lèvres de Fidèle Razarapiera pour dénigrer ou dénoncer les dérives du président Ravalomanana. Il n'y a pas un jour où il ne crachait pas son venin sur la face de Ravalo, son actuel gourou. Avec Lalatiana Rakotondrazafy, ils abreuvèrent chaque jour où le bon Dieu fait les auditeurs des propos virulents. Sans ambages, on peut l'affirmer que grâce aux fidèles interventions quotidiennes de Lalatiana et de Fidèle tenant parfois le rôle d'éclairages sur les affaires nationales, l'opinion publique fut à bloc contre toute forme de dictature. De cause à effet, le régime opprimant du TIM bascula. Si Lalatiana reste fidèle sur le chemin de la raison, son ex-compagnon de lutte Fidèle dévie. Et l'avenir nous le dira où est-ce qu'il va échouer ?

Certes, le régime Orange de Rajoelina va clore d'ici peu la deuxième année de son pouvoir. Le 19 janvier 2019, Rajoelina Andry Nirina ayant remporté royalement et démocratiquement l'élection présidentielle prêta serment à Mahamasina. Investi solennellement en tant que Président de la République, Rajoelina s'engagea devant la Nation qu'il va « sauver » les Malagasy, ses concitoyens, et redresser le pays et ce sans attendre. Tout est urgent !

A travers le Velirano, de gros chantiers vont démarrer incessamment.

Deux ans après, des réalisations ont été acquises.

Mais beaucoup restent à faire ! Et il faut continuer !

Ndrianaivo

Fil infos

  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
  • Actu-brèves
  • Délestages - La JIRAMA torpille les promesses du Président
  • Toaka gasy, artisanat, foncier, Fokontany - Avis défavorable du Gouvernement sur 4 propositions de loi
  • Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique - Le Premier ministre Christian Ntsay à la tête de la délégation malgache
  • Fête nationale - Le Président Rajoelina pense aux plus vulnérables 
  • Disparition d'un navire dans l'Ouest - Le sort de ses 19 passagers inconnu
Pub droite 1

Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

A bout portant

AutoDiff