Publié dans Editorial

Actes de publicité

Publié le lundi, 21 décembre 2020

Sauf changement de dernière minute, la proclamation des résultats officiels provisoires des sénatoriales auront lieu demain mercredi 23 décembre. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), comme veut le texte de loi, se chargerade la publication des résultats de ces travaux à partir desquels la Haute Cour constitutionnelle tablera pour trancher définitivement le sort du scrutin du 11 décembre.
Comme dans toute République respectant les normes de la démocratie, les résultats d’une élection à l’échelle nationale, quelque soit le genre, débouchent naturellement vers la recomposition des membres du Gouvernement. Ce n’est pas une obligation ni une contrainte mais il s’agit d’une tradition qui ne va pas à l’encontre de l’esprit démocratique. Quels que soient les résultats du scrutin du 11 décembre, le Chef de l’Etat n’est pas obligé de modifier l’ossature de son Gouvernement. Il le fera peut-être dans le souci d’améliorer le rendement du Gouvernement. Une nécessité qui se faitpressante et utile par les temps qui courent. Mais, il n’y a pas que les résultats des sénatoriales, il existe d’autres indicateurs qui pourraient justifier la retouche sinon le remaniement gouvernemental.
Le Chef de l’Etat a fixé, en Conseil des ministres du 2 décembre, la date du 10 janvier 2021 aux membres du Gouvernement pour qu’ils rendent chacun leur « copie ». Un devoir de maison qui sera noté par le maître des céans et à l’issue duquel il rendra son verdict. Et effet, chaque ministre est tenu de présenter respectivement, dans un délai de cinq semaines, le programme pour l’émergence du pays vu sous l’angle et à l’intérieur du périmètre de son département. De toute évidence, l’ensemble des programmes englobant tous les ministères touche la vie de la Nation. Et le tout doit fonctionner en synergie dans l’intérêt général des 25 millions de malagasy. Une lourde responsabilité pèse sur la tête de chaque ministre afin que la machine tourne normalement. S’il existe un ou deux ministères qui n’arrivent pas à suivre le rythme imposé par le Chef, ils porteront atteinte à la réussite globale du Programme national pour l’émergence de Madagasikara. Raison pour laquelle le Chef de l’Etat, en sa qualité de premier responsable de la vie nationale, se montre très exigeant sinon intransigeant. En d’autres termes, si un ou des membres d’un grand orchestre jouent faux et donc son instrument sonne faux, ils vont porter un coup fatal à l’harmonie symphonique. Ce sera un coup frontal pour le Chef d’orchestre au détriment du grand public.
La date butoir du 10 janvier approche. Certains membres du Gouvernement, sentant le vent venir,  tentent de « vendre » au public tout en attirant l’attention du locataire d’Iavoloha. Ils vantent les mérites de leurs « produits » et font un clin d’œil à l’opinion et en même temps lance un appel du pied au grand patron, l’arbitre sur terrain. On craint quelque part d’échouer au grand Oral du 10 janvier et on se dirigera sans faute vers la porte de sortie. Alors, on s’accroche à son fauteuil. Ainsi, on s’adonne à des actes de publicité pourquoi pas de séduction.On charme ! Ils ou elles savent pertinemment que la population se plaigne des impacts négatifs des résultats non-concluants de leurs départements, mais ils ou elles tentent le tout pour le tout pour s’agripper.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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