Publié dans Editorial

Année charnière

Publié le jeudi, 07 janvier 2021

2021, la nouvelle année démarre. Les espoirs d’une vie meilleure prennent forme. L’année qui vient de tirer sa révérence nous a tous tordus le cou. Toutes les franges de la société, du haut de la gamme jusqu’au plus bas niveau, ont durement encaissé d’une manière ou d’une autre les effets pervers de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 durant l’année écoulée, 2020. Tout le monde tente d’espérer que 2021, l’année charnière, puisse apporter à chacun, à chaque ménage, à chaque activité professionnelle, à chaque secteur de l’économie, à chaque Région un élan de changement, du dynamisme et de la prospérité.
Larousse définit le mot « charnière » en ces termes, entre autres : « Se dit de ce qui sert de transition ou d’articulation entre deux périodes, deux domaines ». Pont entre l’année noire, 2020, et les nouvelles perspectives encourageantes des années à venir, l’année nouvelle 2021 tient rôle des plus importants dans la réussite du Velirano. L’avenir de la Nation dépend de la dynamique de cette année charnière.
Les résultats des sénatoriales sont maintenant connus. Le Gouvernement vient d’achever la mise en place des différentes Institutions de la République. Désormais, le Parlement bicaméral peut fonctionner à plein régime au diapason avec l’Exécutif. L’arrivée d’une nouvelle majorité à Anosikely en symbiose avec celle de Tsimbazaza conforte la maitrise des défis que le pouvoir en place entend surmonter dans les meilleurs délais. Les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) sont opérationnelles. Il s’agit d’un pari tenu par les tenants du pouvoir s’inscrivant dans le processus du respect de la loi fondamentale et d’un Etat de droit.
Les conditions essentielles notamment sur le plan politique maintenant réunies, il appartient à ceux qui tiennent les manettes du pouvoir de préparer activement le démarrage effectif de tous les gros chantiers promis par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry.
Tous les acteurs du développement se doivent de mettre la main à la pâte. Les membres du Gouvernement, ceux ou celles qui seront confirmés à leur poste respectif et les nouveaux venus n’ont pas le temps de gesticuler. Il faut immédiatement s’impliquer dans la mise en marche du Programme pour l’émergence du pays. Un quelconque ratage enregistré au cours de cette année de transition vers le redressement définitif de la Grande île coûterait trop cher pour tout le monde. En effet, tout le monde n’a pas droit à l’erreur ! Le pays a trop souffert pour supporter les inepties de certaines brebis galeuses. Il est strictement normal si les deux chefs de l’Exécutif font montre de sévérité ou d’intransigeance. Le temps des « mora mora » ou de la complaisance est révolu. Quand un pont fait preuve de défaillance, tout est bloqué. Alors là, c’est grave ! Les effets collatéraux s’avèrent inimaginables.
L’année charnière 2021 se présente logiquement ainsi comme l’année de travail. Année de mobilisation générale ! Elus, nommés, agents de l’Etat, du secteur privé et simples citoyens ont tous leur part de brique à apporter dans cette grande œuvre de redressement national.
En tant qu’année charnière, 2021 sert à jeter les bases d’un vrai développement du pays. Les deux premières années du mandat de Rajoelina risqueront de ne nous servir qu’à rien au cas où nous perdrons la pédale durant cette année charnière.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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