Publié dans Editorial

De quelle « excursion » !

Publié le jeudi, 28 janvier 2021

Le ridicule ne tue pas. Le « délirium tremens » n’est pas une maladie, c’est un … état chronique. Les leaders de l’opposition divaguent. Malades du syndrome de sevrage, politiquement parlant, les Ravalo et consorts du RMDM, parlent du n’importe quoi. La soif du pouvoir, la cupidité extrême et la nostalgie d’un paradis perdu les conduisent à des démarches d’esprit ou des actes qui frisent la démence voire à des délires d’un ivrogne.
« Deux ans, ça suffit » dit-on du côté de Bel-Air ! En effet, le régime « orange » dirigé par Rajoelina Andry vient de passer le cap de deux ans le 19 janvier dernier. Normalement, dans six mois, on atteindra le mi-mandat. Selon les ténors du Rodoben’ny Mpanohitra ho amin’ny Demokrasia eto Madagasikara, c’est suffisant du moins c’est trop ! Ils claironnent qu’au terme des vingt-quatre mois au pouvoir, Rajoelina Andry et son équipe doivent quitter leurs fauteuils démocratiquement acquis et laisser la place à Ravalomanana Marc et compagnie ! Même un simple observateur dénué d’expertise en matière d’analyse politique ou sociologique peut se demander « sur quelle base les prétendus opposants fonderaient-ils leur point de vue ? Sur quels critères ces arguments déplacés s’érigeraient-ils ?
Partis de leur analyse erronée et sans fondement sérieux, les locataires de Bel-Air jugent opportun le moment qui sied à … écarter les dirigeants en place dont en première ligne Rajoelina Andry Nirina. Quelle effronterie ! Ces acteurs politiques évoluant dans l’opposition, en retard d’un siècle, croient encore en la vertu d’un coup d’Etat. Marc Ravalomanana n’a jamais évolué d’un seul iota. Il y a 20 exactement, il a conquis le pouvoir par la ruse du mensonge et du forcing. Il a écarté sans autre forme de procès l’Amiral Didier Ratsiraka par un procédé pour le moins rocambolesque et prit tout le monde pour des canards sauvages. Et vingt ans après, Ravalo et la meute qui le suit fidèlement pensent encore rééditer 2001. De qui se moque-t-on ! Et en outre, tout comme le ridicule ne tue pas, ils vont commencer leur « action diabolique » de destitution par une … « excursion ». Et attention, en ville (à Tana). Mais quelle absurdité !
Ravalo et consorts croient pouvoir évincer « facilement » Rajoelina, par une « excursion » en ville ! Même un petit gosse du « Taona voalohany » dans une « Sekoly fanabeazana fototra » n’acceptera point d’aller faire une excursion en ville. Et aucun responsable pédagogique d’une école quelconque ne voit pas la nécessité d’organiser une excursion en … ville. De l’aberration, ni moins ni plus ! La logique d’une excursion consiste à « sortir en plein air » pour changer un peu d’atmosphère et faire le plein dans la nature.
Et comme une bêtise appelle une autre, le RMDM conforte son action par la désinformation. Altérer la vérité, violer le contenu exact et mener sciemment l’opinion vers une fausse piste, telle est la méthode empruntée. Un mode d’action machiavélique pour égarer les gens, ses propres concitoyens. Et le drame, des parlementaires élus se trouvent derrière. Et au bout du rouleau, on va créer des troubles et ce pour déstabiliser. Mais, ils se trompent … d’adresse !
Au fait, de quelle « excursion » parle-t-on !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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