Publié dans Editorial

A quand le PEM ?

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

Initialement prévue pour le 19 janvier, la présentation du Plan pour l’émergence de Madagasikara (PEM) a été reportée sine die. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a voulu coïncider l’officialisation du PEM avec le second anniversaire de son accession à la magistrature suprême du pays. Au départ, le programme initial de présentation de cePEM fut programmé dans le courant du premier trimestre 2020 mais le maudit virus de la Covid-19 a tout bouleversé.

En effet, d’après le chronogramme établi, la première année du mandat (2019) a été réservée à la mise en place du régime ainsi que l’élaboration du plan sectoriel de développement au niveau de chaque Département. En deuxième étape, le plan sectoriel intégrera le Plan d’émergence national. Les contraintes et les exigences sinon les priorités imposées par la crise sanitaire dictaient leurs lois. Le reste a dû être relégué au second plan entre autres le PEM, évidemment. Toutefois, une question reste pertinente : « A quand le PEM ? ».

Durant le Conseil des ministres du 9 décembre, le Président Rajoelina sommait le Gouvernement en ce sens que chaque ministre doit remettre sa copie au plus tard le 10 janvier, date de rigueur. En début d’année, le Chef de l’Etat, ayant constaté que certains ministres n’ont pas pu honorer la date voulue, accorda un moratoire. Tout devait être bouclé impérativement avant cette seconde date butoir, le 19 janvier 2021.

Mais pour des raisons qui échappent au commun des mortels, la présentation du PEM programmée le 19 janvier a dû être encore reportée. Gageons qu’une ou des raisons majeures motiveraient le second report. Parmi les raisons, la journée du 19 janvier a été dédiée au lancement national du reboisement. C’est un motif de taille ! Dans le « Velirano », le Président Rajoelina s’engage à refaire de la Grande île une « Ile verte ». En effet, ce jour-là, le Chef de l’Etat dirigeait, en personne, les actions de reboisement dans le Sud de l’île, à Taolagnaro. Sous une pluie battante et parcourant à pied sur une distance conséquente, Andry Rajoelina tenait à honorer ses engagements.

Un aventurier dans le désert sans plan de marche précis risquera de s’égarer. Sur route, un conducteursans itinéraire fixé d’avance ira ailleurs. Un navire sans cap précis à atteindre naviguera à vue et se perdra en haute mer. Un avion sans plan précis sera victime de la déviation de Coriolis et risque d’être non repéré par le radar. Etc. Ainsi, un pays sans programme social et économique préétabli errera dans le « désert » de l’indifférence. Des dirigeants sans plan de travail qui cadre les intérêts supérieurs de la Nation sont ni moins ni plus des « aventuriers » sans scrupule qui prendront en otage le peuple tout entier. Le numéro Un du pays, Rajoelina Andry Nirina, ne transige point sur ce domaine précis. Il ne conduira jamais le pays vers l’inconnu.

A quand donc le PEM ? C’est la question. Il ne s’agit pas certainement d’un plan de type socialiste ou communiste dont le contenu sert uniquement à amuser la galerie. Mais c’est le tableau de bord utile pour la visibilité de la conduite des affaires de l’Etat.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff