Publié dans Editorial

FDS, actes de bravoure

Publié le lundi, 01 février 2021

« Rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! », dit un jour Jésus, dans les contrées de la Palestine, pour déjouer les trappes des questions pièges qu’on lui a tendues. Chacun mérite les honneurs et l’estime qu’on lui doit dans sa juste valeur.
Il n’y a pas un jour où la presse ne fait état des crimes barbares, des meurtres gratuits, des faits de vols et de viols jusqu’à ce que la mort s’ensuive ou d’attaques aveugles à main armée ! Il n’y a pas non plus un jour sans que les quotidiens de la place rapportent des faits d’arme des Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS), de nos soldats, de nos éléments de la Gendarmerie et de nos agents de Police et ce pour traquer sans états d’âme les malfrats de tout acabit. Des actes de bravoure qui méritent, au-delà de toute considération, toutes nos estimes, nos appréciations et nos encouragements.
Il n’y a pas un jour sans qu’on ne parle dans les journaux des « dahalo » ou des bandits de grand chemin interpellés voire abattus par nos braves soldats, gendarmes ou policiers. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, la traque continue, sans relâche, nuit et jour pour les mettre hors d’état de nuire.
Il n’y a pas aussi un jour sans qu’on fasse état des soldats, des gendarmes et des policiers déployés ou en mission quelque part sauvagement abattus par des « dahalo » ou par des meutes de gens en furie. En services commandés, ils trouvent la mort de façon atroce.
Les décennies de gabegie et d’anarchie de tout genre où la corruption régnait en maître absolu ont conduit le pays vers la déliquescence totale. Les départements de la Justice et ceux de la Sécurité (Gendarmerie et Police nationale) sont les principaux points d’ancrage du fléau (la corruption). A tel point que les concitoyens n’accordent plus aucun crédit en leur endroit. Conséquence immédiate, la population règle directement ses problèmes par le biais des vindictes populaires. Les gens désabusés par le laxisme et la corruption tentent par la force d’arracher des mains des Forces de l’ordre les supposés criminels arrêtés dans les commissariats de Police ou dans les brigades de la Gendarmerie. En furie, ils n’hésitèrent point d’user les grands moyens c’est-à-dire saccager ou incendier les camps ou brigades pour y arriver. L’heure est grave !
Misère et insécurité sont le lot quotidien du peuple et cela sans distinction de catégorie sociale ni de région. Tout le monde dans le même paquet ! Le volume numérique des « dahalo » et des voyous se démultiplie dangereusement. Ils s’infiltrent comme un poisson dans l’eau dans la communauté villageoise ou urbaine et rend très difficile la tâche des éléments de la FDS.
Depuis un certain temps surtout après que le jeune visionnaire Rajoelina a pris la direction des affaires nationales, les choses ont commencé à évoluer du côté des FDS. Apparemment, nos braves hommes et femmes en tenue ont pris conscience de la délicatesse et le poids de leurs responsabilités.  Ainsi, force est de constater un changement de comportement. Ils bravent les défis souvent mortels de leur mission.
Soldats, gendarmes et policiers font preuve de bravoure. Il faut le reconnaître et les encourager.
Ndrianaivo
 

  

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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