Publié dans Editorial

TGV sur rail

Publié le jeudi, 11 mars 2021

Le train à grande vitesse (TGV) battant pavillon « Velirano » est en marche. Comme son nom l’indique, il enclenche la vitesse supérieure.  En dépit des bâtons jetés dans les roues, il s’apprête à la vitesse de croisière.
La métaphore entre TGV et TGV est frappante.  Le Tanora Malagasy (Gasy) Vanona (TGV un parti), bien sur les rails, roule en trombe tout comme un TGV, un train, qui quitte la gare et roule pour de bon.
Le TGV, formation politique fondée par le jeune Andry, en 2006, pour affronter les Communales d’Antananarivo, arpente son bonhomme de chemin et écrase tout sur son passage notamment les « coupeurs de route ». Le petit TGV de Rajoelina mit à genoux le géant TIM, parti du tout puissant Chef de l’Etat Ravalomanana à la Mairie de Tanà en 2007. Une victoire écrasante pour le jeune nouveau maire élu et une défaite humiliante à l’encontre du « vieux » battu. D’ailleurs, Ravalo ne s’est jamais relevé jusqu’à ce jour. Il digère trop mal la déroute que Rajoelina lui avait infligée à ce moment- là.
Et depuis, le TGV (parti) ne cesse d’engranger de succès en victoires ! En 2009, le TGV soutenu par le peuple prit le pouvoir dans un régime de transition que Ravalomanana et ses acolytes voulurent à tout prix renverser mais ils ont dû se rendre à l’évidence que c’est la volonté du grand nombre qui prime. En 2014, après cinq ans de direction sans faille de la transition, Rajoelina Andry réussit à conduire le pays vers un régime démocratiquement élu. Hélas, les inefficiences des tenants du pouvoir de l’époque, les cadors du HVM, qui commirent l’irréparable amenèrent le pays au chaos. Rajaonarimampianina récolta tout juste ce qu’il a semé.
En 2018 au scrutin présidentiel, le candidat du TGV, soutenu par la plate-forme MAPAR, a raflé la mise. Ravalo a dû se plier de nouveau. On ne peut rien devant le verdict irrévocable du peuple. Mais, comme tout le monde le sait, l’éternel loser répondant au nom de Ravalomanana ne décolère pas. Il cherche toutes les voies possibles à « barrer » la route du TGV (train) sinon du TGV (parti). Etant sur rails depuis le départ du régime, le Tanora Gasy Vanona continue à suivre, coûte que coûte, son trajet.
Le TGV, principale formation dans l’ossature du régime, se trouve en première ligne dans la concrétisation du Velirano. Un fait indéniable que toutes les formations politiques qui gravitent autour formant la plate-forme présidentielle ne peuvent en aucun cas le nier. Grâce à la mobilisation des membres du TGV national, les promesses présidentielles contenues dans le Velirano se réalisent progressivement.  Le Président Rajoelina numéro un du pays et numéro un du TGV ne chôme point. Il veille au grain à la traduction en actes du Velirano.
Des infrastructures scolaires, sportives et sanitaires respectant les normes universelles requises s’érigent à travers le pays. L’éducation, sport inclus, et la santé publique étant les bases fondamentales de la vie collective méritent des installations dignes sinon « manara-penitra ». 
Le TGV sur rail ! On ne peut plus le stopper. Les détracteurs peuvent crier ou hurler mais le train, en marche, ne s’arrêtera jamais. Aucunes gesticulations, aussi bruyantes soient-elles, n’influeront sur le rythme de progression des réalisations.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Relance en cours !
    L’élan de relance se dessine à l’horizon. En dépit des difficultés qui freinent le démarrage effectif et en puissance, la situation économique du pays fait signe d’une certaine vitalité. Selon la dernière présentation de la note de conjoncture économique de Madagasikara, la Banque mondiale fait état d’une croissance mais laquelle croissance reste encore faible et inégale. Une croissance mitigée ! La productivité demeure faible et même en recul. Trois travailleurs malagasy ne valent qu’un travailleur selon la moyenne africaine.

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