Publié dans Editorial

Au beau fixe !

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Qui dit que la relation entre Madagasikara et la Banque mondiale (BM) s'effrite ? Que la confiance de l'Institution de Bretton Woods à l'endroit de la Grande île vole en éclats ? Tenez-vous bien, mesdames et messieurs spécialistes des rumeurs les plus fantaisistes, sources d'intox barbares et lanceurs de fausses alertes, le ciel est bleu entre la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Etat malagasy.

Qu'on se le dise !  Et cela a été toujours ainsi du moins à partir du moment où le régime « orange » dirigé par Rajoelina Andry Nirina prend les rênes du pouvoir. La preuve, la Banque des banques vient d'allouer à Madagasikara un crédit supplémentaire sous forme de don d'un montant de 150 millions de dollars. Lequel financement destiné à renforcer les programmes nationaux de protection sociale et à accélérer la réponse à la pandémie de Covid-19. Le dossier relatif à cet accord de financement a été signé entre la représentante permanente de la BM, Marie Chantal Uwanyiligira et le ministre des Finances et du Budget Randriamandrato Richard au Palais d'Etat d'Iavoloha, en présence du Chef de l'Etat Rajoelina. Qui dit mieux !

Certes, les relations entre la Grande île et les Institutions de Bretton Woods dont la Banque mondiale ont été parfois difficiles. Des hauts et des bas jalonnèrent le parcours. Cependant, il n'y a eu jamais de coupure même durant les moments critiques dus aux crises politiques qui ont secoué le pays. Des suspensions de décaissements, oui mais non de rupture ! Les conditionnalités souvent intransigeantes de Bretton Woods (FMI et BM) créaient des tensions. L'option idéologique du régime rouge de l'Amiral Ratsiraka, à l'époque de « Madagasikara tsy mandohalika », compliquait les choses.  

Pour en revenir avec le régime en place, il y a eu certainement une crispation passagère entre les dirigeants du pays et les décideurs de la Banque au sujet du nouveau mode de calcul des factures dénommé Optima de la JIRAMA. En fait, l'Etat malagasy redoute la flambée du montant de la facture. Se souciant des intérêts des usagers surtout en cette période post-confinement où les bourses se précarisent, les tenants du pouvoir remettent en cause la Optima. Un point de vue que la BM rejette dans la mesure où Optima, selon les experts du Street 20433, ne contribue pas à alourdir la facture. Des débats constructifs autour de ce sujet ont eu lieu entre les deux parties. Ce qui a permis à décanter la situation. Les nuages s'estompent et le ciel s'éclaircit !

Notons que les détracteurs, des supposés opposants au régime démocratiquement mis en place, tentèrent de salir les dirigeants  « orange » en usant tous les subterfuges dans la gestion des aides allouées par les PTF, entre autres la BM et le FMI, pendant les moments difficiles de la lutte contre le coronavirus en 2020. Mais, ils ont raté le coche. Les Institutions de Bretton Woods ne se laissèrent pas entraîner ni impressionner.

Ainsi donc, la Banque mondiale renouvelle sa confiance à l'endroit du Gouvernement malagasy. Un Gouvernement crédible aux yeux de l'Institution de la Street 20433, Washington DC, revêt un caractère primordial dans le processus de mise en œuvre des intérêts des 25.674.196 de malagasy. Un bon signe !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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