Publié dans Editorial

Au summum du dénigrement !

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

On ne peut pas indéfiniment rester indifférent face à un dénigrement délibérément craché sur la face d'un peuple, d'une Nation. Personnellement, j'ai mis un peu du temps pour réagir afin d'avoir une large vision et ce pour mieux appréhender la dimension des dégâts.

 

Gaëlle Borgia, la correspondante des chaines France24 et Tv5 Monde à Madagasikara, est allée trop loin ! Elle a appuyé trop sur le bouchon. Lors d'un chronique reportage pour le compte de ces grandes chaines internationales françaises sur le cas du Kere dans le Sud, madame la correspondante dépassait les limites de l'acceptable en sa qualité de journaliste- reporter. Borgia, sans état d'âme ni déontologie du métier, balançait à l'international que les Malagasy victimes du Kere dans le Sud mangent des restes de chaussure. Ni moins ni plus, c'est le pire des désinformations et le summum du dénigrement ! Une telle information jetée sur la place publique nationale et internationale provoque indiscutablement des indignations et des désolations. Des vagues de diffamations qui dépassent l'entendement humain et aucun citoyen d'un pays libre et souverain ne supportera à jamais. Les balles tirées par Gaëlle Borgia visent directement l'honorabilité et la crédibilité du régime Orange de Rajoelina.

Des dénigrements, le pouvoir en place en a connu et ce de toutes les couleurs. Le Président Rajoelina et ses proches collaborateurs ont été victimes, en interne aussi bien en externe, des dénigrements gratuits, sans aucun fondement.

Dans le pays, les médias proches de l'opposition notamment certaines émissions radiophoniques et télévisuelles pour le compte de l'ancien Chef d'Etat Ravalomanana, farouches détracteurs de Rajoelina, émettent des informations salées et vulgaires détournant la vérité presque au quotidien. Ne disposant aucun moyen légal ou démocratique afin de renverser le régime, ils se livrent à des pratiques peu catholiques sinon éhontées. Malheur pour eux, le peuple franchement acquis à Rajoelina, le numéro Un du pays, ne donne aucun crédit à leur funeste entreprise. De toute façon, de tel geste n'empêchera pas à la caravane de passer, d'avancer.

De connivence avec des activistes indélicats de mèche à une opposition mal famée sinon mal barrée du  pays, certains « journaleux » agissant au nom de certaine chaine étrangère ne se gênent  pas de défigurer ou même violer les réalités locales du pays. Dans le Sud, il y a effectivement cette sècheresse chronique qui ne date pas d'aujourd'hui ni d'hier. Les populations de cette partie de la Grande île souffrent depuis des années des caprices de ce phénomène climatique mortel qu'est le Kere. Tous les régimes successifs, de la colonisation jusqu'en 2019, n'ont pas pu faire grand-chose autres que des promesses électorales sans lendemain ou des projets sans suite. Il a fallu attendre l'arrivée au pouvoir du jeune Rajoelina pour que tout commence à bouger. Du cimetière de projets aux gros chantiers de travail, il faut le faire ! D'aucuns constatent que le grand Sud revit. Les espoirs sont permis. La vie quotidienne se remet à flots. Et tout cela, grâce aux efforts soutenus entrepris par le régime Orange. En effet, le couple présidentiel et tous les responsables touchés sur place dirigés par les gouverneurs concernés ne ménagent point les efforts pour éradiquer ce cruel fléau.

Pour votre gouverne, Mme Gaëlle Borgia, ayez la gentillesse de peser bien votre langage.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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