Publié dans Editorial

Blague à part !

Publié le jeudi, 29 juillet 2021

La tentative d’assassinat à l’encontre de la personne du Chef de l’Etat Rajoelina Andry et dont le profil des présumés auteurs se précise au fil du jour nous obnubile tant. Du cinéma ! De la plaisanterie ! De la blague ! Et que sais-je encore ! Mythe ou réalité ? Les patentés de l’opposition et ceux ou celles qui gobent aveuglément à leurs litanies s’évertuent à « ridiculiser » ou à « banaliser » voire à « mythifier » l’odieux acte.

 

Blague à part ! C’est une réalité qu’il ne fallait pas sous-estimer ni prendre à la légère.  Loin d’être un canular, l’intention de Paul Rafanoharana et Philippe François de connivence avec des trublions locaux d’attenter à la vie à de hautes personnalités d’Etat malagasy dont en premier lieu le Chef d’Etat ne relève point de la chimère.

A en croire aux informations émanant des autorités de la Défense et de la Sécurité (FDS), des arrestations sinon des auditions continuent et s’étendent à des officiers supérieurs et généraux locaux dont en activité. Des quotidiens de la place font état aussi d’arrestations ou d’auditions des personnalités politiques dont certaines font partie du cercle rapproché du Président. Le cas du célèbre chanteur parolier Yvon William Randrianakolona alias Sareraka, interpellé chez lui très tôt le matin du mardi 27 juillet a fait l’effet d’une bombe. Reconnu comme étant un proche de Rajoelina depuis la lutte de 2009 et qui ne l’a pas trahi apparemment même durant la traversée du désert de 2014 à 2018, Sareraka aurait-il tombé sous le charme du mercenaire « bogosse » ! En selon les bribes qui se confirment d’autres encore, un prélat, vont grossir les rangs des auditionnés. Il s’agit d’un vaste réseau de traitres à qui les limiers ont la charge d’identifier les membres et mettre au courant les concitoyens. Dans ce genre d’affaire délicate, la transparence s’impose jusqu’à la limite prévue par la loi.

Sans doute, la percée et la prouesse de Rajoelina fait des jaloux ou des victimes ou encore des gênés et lui ont attiré des foudres. La fermeté de Rajoelina sur la restitution des Iles Eparses indispose la haute sphère du pouvoir de l’Hexagone. Il bouscule semble-t-il l’ « ordre établi ». La remise en cause des prix à la pompe par le Président malagasy crée des remous chez les grandes compagnies pétrolières. La réponse à la Covid-19 préconisée par les autorités malagasy gêne les grands laboratoires. Au lieu des génériques et des vaccins Vazaha, on priorise le remède traditionnel amélioré (RTA) tiré des plantes médicinales endémiques locales, Covid-Organics ou CVO. Et les grands chantiers au profit des infrastructures de base démarrent et avancent. A l’allure où vont les actions menées par les dirigeants du régime au profit de la Nation, le redressement dans tous les domaines ne fait pas l’ombre d’un doute. Ainsi, l’éventuelle réussite irrite les ennemis de Madagasikara. Malheureusement, ces ennemis se recrutent à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur du pays.

Blague à part, les dirigeants en place ne doivent en aucun cas mésestimer la capacité de nuisance de ces détracteurs en interne en tandem avec les mercenaires à la charge des commanditaires sans scrupules mais disposant et manipulant de grands capitaux en externe. Aucune négligence ne sera tolérée !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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