Publié dans Editorial

La fièvre !

Publié le lundi, 29 novembre 2021

La température grimpe d’une unité ! Les tensions montent d’un cran ! De la surchauffe dans le microcosme politique ! Les « médecins spécialistes » en la matière autrement dit les observateurs politiques constatent de la fièvre. Et ils se trompent très rarement dans leur « diagnostic ».
L’échéance électorale de la présidentielle approche. En termes réels, il y en a encore au moins 24 mois. Cependant, l’impatience ou plutôt l’anxiété de la déroute prochaine déclenche de la psychose.  Certains états-majors politiques anticipent déjà la défaite. Et on s’excite voire s’énerve ! D’autres l’entament avec sérénité.
Le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina, en cette veille du Nouvel An 2022, l’avant dernière année pour le scrutin de 2023, négocie un tournant décisif et même délicat. En effet, le second mandat du locataire d’Iavoloha ne sera pas de tout repos. Défis, provocations, campagnes précoces ou prématurées, démonstrations de force ou de … farce tels seront les lots quotidiens du pays jusqu’à la date fatidique des urnes. Et on assiste à l’escalade du mercure.
« Rameuter » et « redynamiser », ce sont les termes-choc que chaque formation politique imbue d’ambition pour le pouvoir emprunte afin de galvaniser la base.
A tout seigneur tout honneur, le MAPAR ou l’IRD, c’est selon, la plateforme présidentielle, sans tambour ni tam-tam, se mobilise et cela dans le respect des lois en vigueur. Le Tanora malaGasy Vanona (TGV), l’épine de l’IRD travaille laborieusement. A Antananarivo comme dans toutes les localités stratégiques, les dirigeants et militants ainsi que les sympathisants de ce parti fondé par le Président Rajoelina quadrillent et ne laissent rien au hasard.
Certaines formations soi-disant membres du MAPAR se démarquent d’une manière ou d’une autre afin  de se donner une identité propre. Le parti AVI de Norbert Lala Ratsirahonana, sillonne le pays. On remobilise, on rameute une base que beaucoup estiment comme virtuelle. Des observateurs sont tentés de conclure que le geste d’un vieux loup de la trempe d’un Ratsirahonana s’assimile plutôt à un clin d’œil en direction d’Iavoloha qu’à une démonstration de force. L’AVI se donne une impression de puissance et attire l’attention de l’homme fort du pays qu’il est là, qu’il existe. On a tendance à l’oublier ou l’ignorer. En tout cas, la démarche a eu écho favorable à Atsimondrano !
 Une autre formation membre de l’IRD se manifeste également. Le parti AVANA de Jean Louis Robinson. Nommé ambassadeur en Chine populaire, le médecin de son état, juge opportun de bouger aussi en vue de la prochaine échéance de 2023. Il s’agit pour Robinson de redynamiser la troupe dans l’optique de soutenir davantage le numéro un du pays de sorte qu’on puisse conforter l’assise du parti au sein du régime.
De l’autre rive, dans le camp de l’Opposition, c’est la pagaille ! L’approche de l’échéance du scrutin présidentiel crée des vagues. Le TIM, en tête de peloton, s’agite dans tous ses états. On redynamise ! On rameute ! On mobilise ! Ravalomanana Marc, candidat déclaré, chef de l’Opposition, du moins version RMDM, ne parvient plus à dissimuler son état fiévreux. De la campagne électorale avant l’heure, Ravalo tente l’impossible. Mais, pour cacher mal la défaite prochaine, on n’écarte pas l’hypothèse d’un boycott. Contradiction !

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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