Publié dans Editorial

Une question de sacerdoce !

Publié le dimanche, 28 novembre 2021

« En ce jour, je suis de tout cœur avec toutes les femmes qui sont encore victimes de violence surtout celles qui les endurent pour la protection de leurs enfants. Je réitère mon engagement à vous soutenir et à porter votre voix ». Serment et vœu d'engagement d'une femme militante, convaincue et motivée !

Mialy Rajoelina, la Première Dame saisit l'occasion de la célébration de la « Journée internationale à l'élimination des violences faites aux femmes » du 25 novembre pour renouveler son engagement et sa détermination à lutter contre toute forme de violence faite aux femmes/filles.

C'est une affaire personnelle, une vocation particulière voire une question de sacerdoce pour la Première Dame. Organismes internationaux, société civile et les concitoyens accordent leur violon pour attester l'engagement de Madame. L'UNICEF, entité du Système des Nations unies en charge de l'enfance, témoin de l'engagement et du dévouement de la Première Dame malagasy, nomme Mialy Rajoelina ambassadrice pour le représenter dans la lutte contre la VBG.

Les violences faites aux femmes/filles sèment la terreur depuis la nuit des temps. Les lois qui répriment les crimes en la matière font défaut. Et même si elles existent, elles sont impuissantes. Dans les pays dits développés ou avancés, les violences (sexuelles ou autres) faites aux femmes notamment aux épouses subsistent et défient à tout. En France, on note une augmentation de 10 % par rapport en 2020.

A Madagasikara, le phénomène persiste. Il résiste malgré les mobilisations. Le pays n'en dispose même pas de statistique officielle fiable témoignant la réalité sur terrain. En effet, les harcèlements d'ordre moral et physiques (sexuels sous toutes ses formes) que subissent dans le quotidien les femmes/filles sont des faits divers sur tout le territoire national en particulier dans les zones reculées (tany lavitr'Andriana). Les Forces de l'ordre et les juridictions judiciaires ont montré leur limite. Dans certains cas, les affaires relatives aux VBG ne cadrent pas même dans les urgences par comparaison à la traque des dahalo. Et le drame, les VBG se durcissent et pire, se « barbarisent ». Des actes odieux qui aboutissent souvent par des meurtres ignobles.

La Première Dame, lors de son discours relatif à la célébration de la « Journée internationale à l'élimination des violences faites aux femmes » le 25 novembre dernier, réaffirme son inébranlable engagement. Elle le prend pour son affaire personnelle. Une question de vocation qui n'a pas changé d'un seul iota. Durant la Transition (2009-2014), l'épouse du Président circulait à travers le pays fût-ce dans les Régions reculées pour être auprès de la population surtout celle des femmes/filles. 

Analystes et observateurs sont unanimes à reconnaitre que Mialy Rajoelina Razakandisa se voue à la lutte contre ce mal qui perdure. C'est une question de sacerdoce qu'elle tient à mener à terme. De l'avis de bon nombre de concitoyens, le rayonnement de l'engagement sincère de Mialy, la Première Dame, contribue grandement à la stabilité du régime. On aime bien qu'elle continue à terme ce noble combat. Pour rappel de l'histoire, le légendaire John Fitzgerald Kennedy (JFK), le 35ème Président des USA, avait pu maintenir stable son pouvoir grâce au grandissime aura de son épouse, la Première Dame de l'histoire des Etats-Unis, Jackie Kennedy.

Que Mialy Rajoelina, notre Jackie Kennedy nationale, continue !

Ndrianaivo

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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