Publié dans Editorial

Vitesse supérieure

Publié le lundi, 13 décembre 2021

Le régime Orange enclenche la vitesse supérieure. Le TGV (veuillez lire « Tanora Gasy Vonona/Vanona ») roule à grande vitesse, à vive allure, à tel point que les jaloux et les détracteurs ont, malgré eux, le tournis.
La traduction en actes du « Velirano » avance à grands pas. L’époque de la tergiversation est révolue. Dès que la nouvelle année, 2022, pointe son nez, il ne reste plus et pas assez de temps avant que le mandat du Président, en poste, arrive à terme. En effet, 2023 n’est plus loin ! Tout se précipite vers l’échéance électorale traduisant la fin de parcours du titulaire du fauteuil sinon du… trône du Palais d’Iavoloha avant d’entamer, Peuple voulant, le second mandat.
Les grands chantiers des engagements présidentiels sont en effervescence et prennent forme à la vitesse du grand « V ». Les travaux relatifs aux projets d’extension des villes bouillonnent.
A Imerintsiatosika, malgré le peu de bruit, la machine de l’élaboration et la mise en œuvre de la Ville nouvelle « Tanamasoandro » tourne à plein régime. L’équipe technique du secrétaire d’Etat en charge des Villes nouvelles, Andriamanohisoa Gérard, travaille d’arrache-pied afin que la promesse présidentielle puisse voir le jour incessamment.
A Toamasina, le grand projet « Miami » se précise. Le grand port se transforme progressivement en grande ville touristique attirant sans conteste les visiteurs fortunés internationaux mais aussi et surtout promouvant le tourisme national. Notons que l’immanquable et historique « bord » de Tamatave aura d’ici peu un nouveau visage qui n’a rien à envier de la célèbre plage de la capitale de l’Etat de Floride (USA), la romantique et hispanique ville de Miami. Le Chef de l’Etat Rajoelina annonça que la première phase de ce grand chantier sera inaugurée l’année prochaine.
L’autoroute Tanà-Toamasina via Ambatondrazaka, un rêve inaccessible depuis des années, se réalisera et ainsi prendra corps. Les dossiers étant bouclés, le début des travaux aura lieu en 2022 c’est-à-dire dans un bref délai. Le calvaire des usagers notamment les camionneurs de la RN2 sera de l’histoire ancienne. Elle contribuera au développement rapide de la Grande île. Evidemment, la nouvelle autoroute de l’Est n’éclipsera pas la Route nationale 2. Elle servira encore et toujours à assurer la liaison entre la Capitale et la ville touristique de Tamatave.
La réhabilitation et la réfection des axes routiers nationaux ou régionaux causant des tracas au quotidien des populations et desservant les zones de production continuera pour les uns, démarreront pour d’autres. Ainsi, la RN 5 reliant Soanierana-Ivongo à Mananara-Nord, d’une distance de 75 km, en état piteux depuis des années, provoquant des ennuis et d’énormes problèmes aux usagers, bénéficiera également de la réalisation concrète des promesses présidentielles. La RN 5 fait partie de ces axes oubliés par tous les régimes qui se sont succédé au pays.
Rappelons que la mise en route de ces quelques exemples de chantiers  cités plus haut entre dans le cadre du « Velirano » Point XI. D’autres  suivront. Le temps imparti qui reste n’offre pas au Président Rajoelina aucune alternative autre que foncer.
Les Points XIII du « Velirano » attendent lui de la concrétisation. Le peuple plongé dans les difficultés de la vie quotidienne aspire à de réels changements. Il faut aller vite. Seulement, vitesse supérieur ne signifie nullement précipitation ou travail bâclé.
Ndrianaivo


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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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