Publié dans Editorial

Défis délicats

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Fini, les bling-bling de fin d'année et du Nouvel an ! Tout le monde au travail. Le Gouvernement  rentre de « congé annuel ». Une rentrée laborieuse que les membres de l'Exécutif ont entamée avec détermination par le premier Conseil des ministres du mercredi 5 janvier. Le rendez-vous hebdomadaire auquel le Chef de l'Etat donne les consignes utiles pour la bonne marche des affaires de l'Etat et aussi les mesures exigées par la situation sanitaire qui se dégrade au fil du jour.

En effet, en sa qualité de Chef de la magistrature suprême, Rajoelina Andry transmet aux membres du Gouvernement, les premiers responsables du bon déroulement des affaires nationales, les grandes lignes qui s'imposent pour atteindre les objectifs fixés dans le « Velirano ».

Trois ans après l'avènement au pouvoir grâce à une alternance démocratique libre et acceptée de tous notamment la classe politique et la Communauté internationale, le Président de la République Rajoelina se trouve à plus du mi-chemin de son mandat. En tout, il ne lui reste que deux ans à faire preuve d'homme de parole. Des engagements ont été pris avec le peuple, il faut bien les tenir. Candidat ou pas à sa propre succession, l'honnêteté morale et la stature d'homme d'Etat l'obligent à finir en beauté le mandat qu'il a commencé le 19 janvier 2019.

La crise sanitaire qui revient au galop n'arrange point les affaires des dirigeants en place. Troisième vague ou variant Omicron ou autre, il faut affronter le mal. Et sans attendre, le durcissement du respect des consignes de base demeure la solution efficace. La contamination se déferle. Le nombre des testés positifs augmentent de façon exponentielle. Le bilan des formes graves et des décès s'alourdit au fil du jour. Par tous les moyens, il faudra casser le rythme infernal ! A Antananarivo, la Capitale et environs immédiats, la Préfecture de la Police annonce la couleur. Les nouvelles mesures prises en Conseil des ministres d'hier le confirment.

A cause de la pandémie qui sévit de nouveau, le Gouvernement est confronté à une complexité et à une délicatesse des décisions à prendre. Compte tenu de la situation critique de l'économie nationale, il ne peut pas durcir aveuglément les mesures à tenir. Il va falloir prendre en considération les efforts pour la relance du pays. Le défi est de taille et hautement délicat ! Il faut toujours garder l'idée dans le méninge que par les temps qui courent, on marche sur des œufs. Et Zandry Kely et son équipe sont tenus de faire preuve de compétence et de tact.

La relance de l'économie durement frappée par les crises sanitaires depuis le premier trimestre 2020 et jusqu'à ce jour, ne survivra si par mégarde la troisième vague de la Covid-19 l'empêchera encore à s'épanouir.

Durant le discours de fin d'année, le Chef de l'Etat Rajoelina annonce une série de mesures pour mettre à flots de gros chantiers qui s'inscrivent dans la continuité de tout ce qui a été réalisé l'année passée. Certainement, vu le cadre qui prévaut la démarche ne relève point de l'évidence.

Le régime Orange se trouve en face des défis délicats. Aussi faut-il avoir le contrôle de la propagation du virus et réussir le démarrage de l'économie. Les agissements des détracteurs ne sont pas pour arranger la situation.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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