Publié dans Editorial

Barea, dans l’impasse !

Publié le mardi, 22 février 2022

Un avenir incertain. Un lendemain improbable. Les férus du ballon rond ne savent plus où et à qui s’en remettre et à quel saint se vouer ? Rabesandratana est-il encore le coach du onze national ? S’il l’est toujours, où est-il ? Sinon, à qui le pays a-t-il l’honneur ou à défaut l’horreur ? A quel sort va-t-on réserver à nos Barea ? Soucis ! Inquiétude ! Et parfois étonnement !  On a droit à plus de questions que de réponses.

Le onze national, les Barea, s’égare dans une voie sans issue. Pour cause, la Fédération malagasy de football (FMF), l’unique organe officiel reconnu et habilité à le gérer s’enlise dans une boue inextricable. La guéguerre s’étale sur la place publique. Le torchon brûle et continue de brûler.

Où en est-on sur la préparation des Barea ? Aucun ombre de programme de regroupement ne se profile à l’horizon en vue de la fenêtre du mois de mars. Censés participer aux compétitions des finales de la CAN 2023, les Barea ne savent plus quoi faire ! Aucun match international entrant dans le cadre de la préparation n’est établi. Rabe, l’entraineur des Barea jusqu’à nouvel ordre, ne sait plus sur quel pied danser !

Il est bien loin le temps de l’euphorie de 2019. Les poulains de Nicolas Dupuis sont parvenus à se hisser sur les rampes des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Personne n’en croyait de ses yeux quand la bande à Faneva a réussi à battre le géant Nigéria. Encore très loin l’époque, année 87, où le Club M de l’allemand Peter Schnittger tenait sans complexe d’égal à égal la grande formation égyptienne à Mahamasina.

Proie d’une profonde division, la FMF ne parvient pas à retrouver la voie de l’unité. Les membres du comité exécutif, scindés en deux ou trois factions, peinent à faire tourner la machine. A Isoraka, le siège de la FMF, c’est le désert ! On aurait cru savoir que le passage très discret ou par silence des « missionnaires » diligentés par la FIFA à Antananarivo (Isoraka) réussirait à résoudre le ou les problèmes. Il n’en fut rien !

La preuve, la guerre des communiqués reprend son cours ! Une publication de la FMF par voie de presse en date du 10 février 2022 fait état d’un programme de recrutement de cinq coaches et un DTN qui aurait offert la chance à Nicolas Dupuis de … revenir au bercail. Mais à en scruter de près, le dit « communiqué » porte en lui un grave vice de forme. L’adresse dans une nouvelle page Facebook « fédération malagasy de football » au moyen duquel le communiqué fut publié n’est pas la bonne. Elle n’est pas reconnue par les instances internationales (CAF-FIFA) également, elle ne porte pas la signature de la secrétaire générale, Ramahatovo Ranja, la seule habilitée et reconnue par les dites instances internationales. Il y a vice de forme !

Tous les observateurs concèdent à admettre que cette initiative est louable. Il faut bien faire quelque chose pour apporter du sang nouveau. Mais, il va falloir respecter certaine règle sinon c’est le bordel voire le chaos. 

Admis en salle de réanimation, le football malagasy nécessite des soins intensifs et urgents !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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