Publié dans Editorial

FDS, effort colossal et risqué !

Publié le vendredi, 25 mars 2022


« Rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! » Faisons la part des choses. Face aux recrudescences sans précédent des actes de banditisme, les Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS) ne ménagent point leurs efforts. Soldats de l’Armée, militaires de la Gendarmerie et agents de Police conjuguent leurs attaques jusqu’à payer les prix forts, aux risques et périls même de leurs vies. Il faut coûte que coûte mettre hors d’état de nuire les bandits de grand chemin et les criminels délinquants de tout acabit.
Les vingt-quatre derniers mois  ont été particulièrement pénibles pour les hommes en treillis. Les crises sanitaires et les perturbations climatiques sinon cycloniques récurrentes acculent le pays vers la dérive. 
Les deux longues années de pandémie de coronavirus n’ont pas été sans conséquences graves au pays. Le confinement, les mesures barrières et les autres consignes restrictives impactent très durement sur le tissu économique. Entre autres, la fermeture des frontières qui n’a laissé aucune chance aux activités à forte valeur ajoutée dont le tourisme précipite la Grande île vers le précipice, vers le chaos.
A cela s’ajoutent les caprices de Dame nature. Se trouvant dans l’axe des courants marins provoquant des perturbations atmosphériques dévastatrices, El Niño, la Grande île n’échappe pas tous les ans aux effets destructifs. Ces derniers mois, les séries noires de cyclones enchaînent des ravages dont les impacts font subir les pires conditions d’existence aux populations et aux infrastructures sociales et économiques.
En somme, le pays se trouve coincé dans une mauvaise passe. Tous les indicateurs virent au rouge. Et le pire, cette conjoncture difficile est propice aux actes de banditisme qui, en fait, s’aggravent du jour au lendemain. Atrocités et barbaries de tout genre se multiplient.
C’est dans ce contexte angoissant et stressant que les FDS sont appelés à agir, à foncer et souvent au péril  de leurs vies. Dahalo, voleurs à main armée, kidnappeurs, violeurs, détrousseurs, trafiquants, dealers, meurtriers sans vergogne. Bref, des hors-la-loi s’adonnant à tous les crimes quelle que soit la forme et la nature pullulent.
La tâche des éléments des FDS s’avère compliquée et périlleuse. Dans la plupart des cas, les bandits s’organisent en « réseaux » puissants qui, à certains moments, disposent des antennes à même au pouvoir. Ils sont souvent de mèche avec les autorités locales qui les couvrent dans leurs sales besognes.
Aussi faudrait-on démanteler les réseaux si on voulait déraciner le mal. Durant les deux années de crise sanitaire, les FDS n’ont jamais chômé. En quelques mois seulement, des centaines de malfrats, des dahalo parmi les plus dangereux et des « chefs de bande » notoirement et sinistrement célèbres ont payé les frais des représailles sans merci ni pitié des hommes armés des FDS. En effet, déterminés à en découdre avec ces ennemis de la Nation, soldats, militaires et Policiers ne veulent rien savoir. Apparemment, l’effort colossal porte déjà ses fruits. Evidemment, des éléments de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police ont péri mais c’est le prix à payer.
Le régime et le peuple ont le devoir de les encourager de quelque manière que ce soit. Un minimum de reconnaissance à rendre à leur endroit.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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