Publié dans Editorial

Sur l'autel !

Publié le jeudi, 31 mars 2022

Dans le cadre de la commémoration du 75 ème anniversaire des « Evènements de 47 », le Chef de l'Etat Rajoelina Andry s'est dit prêt à offrir sa vie sur l'autel, s'il le faut, pour sauver le pays. Se donner en offrande en sacrifice sur l'autel de l'amour pour la Nation est un acte d'abnégation sans égal qu'un homme puisse faire. Un acte de bravoure suprême d'un homme ou d'une femme pour servir l'intérêt supérieur de ses compatriotes.

Il y a deux mille ans, selon la foi chrétienne, un certain Jésus-Christ a offert sa vie sur la croix pour sauver l'humanité. Sur l'autel de la compassion et grand amour pour les hommes, le fils de Dieu a accepté ou plutôt s'est porté volontaire à sauver l'homme de ses pêchés. Il s'agit là du point d'ancrage central autour duquel s'articulent les fondamentaux de la foi chrétienne.

 Pour tester l'opinion publique si les sujets du royaume le soutenaient encore, les sages conseillers d'Andriamasinavalona (1675-1710), un grand roi de l'Imerina, bisaïeul du roi Andrianampoinimerina, proposèrent au souverain qu'il fasse semblant d'être gravement malade. Et pour le sauver, on va faire appel au sacrifice de la vie d'un de ses sujets en ce sens qu'il verse son sang. Lors du Kabary pour la circonstance, l'assistance murmurait tout bas comme quoi le roi en demande trop ! Mais quelqu'un, un certain Trimofoloalina, avance et déclare qu'il est prêt à offrir sa vie pour sauver le roi. Finalement, on ne l'a pas ôté sa vie mais tout juste une petite égratignure sous l'oreille. 

Le colonel Ratsimandrava, Chef de l'Etat et de Gouvernement de 1975, ayant pressenti le drame, se dit prêt à sacrifier sa vie si tel est le chemin voulu pour sauver son peuple. On connait la suite !

Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, annonça ouvertement devant le peuple à Manakara, qu'il est prêt à donner sa vie en guise d'offrande si cela s'avère nécessaire pour sauver la nation. Une suprême déclaration qui entre bien dans la ligne directe de sa profonde affection pour son peuple. Il le sait bien que des tentatives d'atteinte à sa vie se trament quelque part et cela depuis toujours même durant la Transition. L'affaire « Apollo 21 » n'est qu'une toute petite partie de la face émergée. Les ennemis de la nation cherchent par tous les moyens à déstabiliser le régime jusqu'au point d'attenter à la vie du numéro un du pays. Ils ne cessent de fomenter des troubles et créent des situations ingérables. Fort heureusement que le peuple, témoin des réalisations des tenants du pouvoir notamment le locataire d'Iavoloha, ne manifeste pas son enclin à semer la pagaille dans le pays. Maintenant, le moment qui s'impose consiste à relancer d'urgence le pays. La pandémie et les perturbations cycloniques ont trop détruit, il va falloir s'atteler à panser les plaies.

Toujours à Manakara, Rajoelina Andry, en l'honneur du sang versé par nos aïeux, a lancé un vif appel à tous les concitoyens, en particulier les politiciens, d'unir les efforts afin de pouvoir redresser au plus vite notre patrie. Qu'on le veuille ou non, tous les 25 millions d'âmes qui vivent dans ce pays, notre île, sont « un ». Le « Zanahary » l'a voulu ainsi 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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