Publié dans Editorial

Critique

Publié le jeudi, 14 juillet 2022

De l’électricité en l’air ! Du volcan couve ! Du séisme en gestation ! Une seule étincelle suffit à déclencher l’explosion. Une déflagration qui anéantira tous les efforts engagés et remettra le pays, pour la énième fois, à la case départ à laquelle personne n’est censée savoir l’issue. En somme, une situation critique. Une cerise amère sur le gâteau, la défaite des Barea face aux Warriors !

La révision à la hausse des prix du carburant continue d’accaparer royalement les esprits. Les répercussions inévitables sur le quotidien de la vie nationale sèment la panique et plongent les uns et les autres dans une angoisse indescriptible.

Les dirigeants du pays, du haut du sommet de l’Etat jusque dans les services concernés (ministères et départements respectifs), ont fait des pieds et des mains afin de remplir leur contrat. Le Chef de l’Etat, en personne, dirigea tous les débats relatifs aux prix du carburant et aussi des tickets des taxis-be. L’enjeu et les défis furent de taille et délicats mais il fallait « pondre » des solutions. Les nouveaux prix à la pompe ne manquent, bien entendu, de bouleverser le phénomène général du coût de la vie. Il ne faut pas mentir au peuple. Des mesures impopulaires sont inévitables. Madagasikara n’est pas responsable du cours de la vie dans le monde. Une crise sanitaire qui s’invite qu’on le veuille ou non ! Une guerre qui s’éclate selon la volonté des autres mais dont les conséquences s’impactent à tout le monde. 

Evidemment, il ne suffit point de pouvoir déterminer, par des efforts considérables, les nouvelles dispositions des prix, il en faut également mettre en place toute une série de mesures capables de les accompagner auprès de la population qui doit subir car non seulement elle est meurtrie par la misère et l’insécurité, elle ne peut pas non plus éviter les vicissitudes de la hausse généralisée des prix. En fait, les pauvres gens s’enlisent dans une galère dont on ne sait pas où et à quand le bout du tunnel ! Les comportements pour le moins désolants de certains acteurs de la vie nationale plombent, en addition pour le pire, les conditions de vie de chacun.

On n’arrive pas à saisir les tenants et aboutissants du geste des activistes politiques de l’Opposition. Ils persistent et signent sur l’application « sans faille » de la vérité des prix concernant le carburant. Le député élu d’Ambatondrazaka, porte fanion du TIM, Razarapiera Fidèle ne veut rien en savoir autre que la vérité des prix en insistant sur le montant de 10 000 ar le litre à la pompe. Est-il nécessaire de démontrer par A plus B les effets pervers d’une telle bourde ? 

On ne parvient pas non plus à comprendre l’entêtement de certains dirigeants de coopératives (taxi-be) à maintenir, vaille que vaille, le prix du ticket à 1 000 ar ! Mais à quoi joue-t-on dans ce pays ? Loin de nous, observateurs et acteurs de la vie nationale, de minimiser les durs impacts des nouveaux prix dans les activités des opérateurs nationaux (transports ou autres) mais tout de même, il faut consentir à se plier et cela dans l’intérêt de tous. Le sacrifice fait partie d’un acte citoyen et responsable !

Une situation critique oblige à chacun à corriger le tir.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Pour un changement !
    Changeons de paradigme. Pour une nouvelle manière de voir les choses, allons-y vers un nouveau mode de pensée, de conception et d’action. Des compatriotes râlent à la longueur de la journée pour dénoncer ceci et cela. De la misère à l’insécurité. De délestage à la coupure d’eau aux braquages aveugles en passant au mauvais état des routes, etc. De la corruption généralisée à l’inefficacité des Forces de l’ordre en passant par l’incompétence, dit-on, des dirigeants à relever les défis, etc. Une situation réelle. De vrais problèmes. Mais, un sage observateur et aguerri fait la remarque suivante à l’adresse de tout râleur face à sa litanie : « si les grognes, souvent très méchantes, entendues çà et là, ont fait avancer les choses, Madagasikara serait déjà, depuis belle lurette, parmi les pays émergents sinon plus. Et il en rajoute, tais-toi et travaille, travaille beaucoup et beau. Et tu verras que le…

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