Publié dans Editorial

Quelle diplomatie !

Publié le mercredi, 13 juillet 2022

Changeons un peu d'air ! La problématique relative à la question des prix du carburant à la pompe submerge trop. Réaction normale et compréhensible dans la mesure où la moindre fluctuation vers le haut ou vers le bas influe directement sur le coût de la vie en général. Dans le cas de figure où les- dits prix vont vers le haut, le principe lié à l'effet de domino déclenche systématiquement une avalanche. Tout dépend du degré d'importance de la hausse des prix à la pompe.

Pour le cas de notre espèce, des augmentations de l'ordre de 1500 Ar pour le gasoil et 1800 Ar pour super 95, des taux plus élevés des trois dernières décennies qui impacteront forcément sur les prix.  La spirale de l'inflation n'est pas écarter ! Le locataire d'Iavoloha l'a déjà prévenu. Etant donné le contexte international compliqué par cette guerre en Ukraine, la révision à la hausse des prix à la pompe est incontournable. Il appartient ainsi au Gouvernement de concocter une série de mesures d'accompagnement pour adoucir autant que possible les effets négatifs. Il incombe à chacun aussi d'ajuster le comportement et de s'adapter à cette dure réalité.

Il existe également d'autres secteurs aussi urgents auxquels les dirigeants du pays doivent se pencher sinon s'atteler sans trop tarder. Le cas de la diplomatie malagasy préoccupe les attentions des observateurs de la vie nationale. Au moment où le pays traverse une situation critique qui nécessite, au final, une contribution multisectorielle, il paraît que la diplomatie fait défaut. Un des secteurs stratégiques capables de prendre part effectivement et efficacement au redressement rapide de la Nation, la diplomatie malagasy est en retard ou en perte de vitesse.

Une des raisons de cette défaillance réside dans l'absence de titulaires, chefs de mission diplomatique, dans nos ambassades auprès de certains pays potentiellement utiles au développement économique de la Grande île dont entre autres de grandes puissance occidentales et certains pays arabes. 

Censées être fixées de leur sort dans le courant du mois de novembre 2021, les nominations des ambassadeurs dans les postes concernés tardent à venir. Etant donné que les travaux d'étude des dossiers de manifestation d'intérêt ont été bouclés à l'époque, le mois de novembre, il reste à attendre la décision d'Iavoloha. Selon la Constitution, la nomination des chefs de mission diplomatique relève du domaine exclusivement réservé du président de la République. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, la meilleure option consiste à attendre.

L'ancien chef de la diplomatie malagasy, Patrick Rajoelina, avait une grande ambition de la mission réservée à nos ambassadeurs en poste auprès de certains pays. Patrick Rajoelina estimait que nos représentants à l'extérieur doivent jouer un rôle décisif dans les efforts de redressement du pays. On parle d'une « diplomatie dynamique », d'une « diplomatie constructive » de nature à revigorer l'économie nationale. C'est fini selon le chef de la diplomatie l'histoire d'une diplomatie léthargique qui somnole dans les belles résidences de nos ambassades. De ce fait, il ambitionnait de lancer un appel à manifestation d'intérêt afin de pouvoir sélectionner les meilleurs candidats.

Entre-temps, la diplomatie malagasy change de patron, il faut donc donner signe à quelle diplomatie le pays est-il branché. Serait-ce la continuation des efforts engagés ? Soyons clair !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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