Publié dans Editorial

Le calvaire perdure !

Publié le jeudi, 06 octobre 2022

Le commun des mortels subit encore et toujours des vicissitudes de la vie. Il semble que les mâchoires de l'étau se resserrent de mal en pis. Tel un constrictor qui ne lâche point sa prise, il étouffe sa proie ! Le petit peuple est au bord de ne pas pouvoir le supporter ! Le Chef de l'Etat Rajoelina arpente le pays du Nord au Sud, d'Est en Ouest et va même au-delà du territoire, d'un pays à l'autre jusqu'à la tribune des Nations Unies et cela pour plaider sans relâche en faveur des pays en difficulté dont la Grande île.

Impacts fâcheux et nuisibles du changement climatique ! Conséquences destructives de la guerre en Ukraine notamment auprès des pays dont les conditions économiques et sociales se fragilisent davantage ! Autant de sujets brûlants qui nécessitent la mobilisation et la solidarité entre les Etats et les peuples du monde entier. Rajoelina n'y est pas allé avec le dos de cuillère pour … tacler les pays nantis afin qu'ils se « souviennent » de leurs engagements  au cours des Assises internationales par exemple durant les Conférences des Parties (COP) de Rio à Kyoto, de Paris à Glasgow, etc. A Paris, COP21, les grands pollueurs ont promis de mettre sur table 100 milliards de dollars pour accompagner les pays pauvres durement éprouvés. Des pays comme Madagasikara, qui subissent en pleine figure les effets néfastes des suractivités industrielles d'une poignée de pays développés, n'en peuvent plus supporter. La bataille ne fait que commencer et le chemin à parcourir est encore loin ! En RDC, on s'active à affûter les armes dans le cadre de la Pré-COP27. La COP27 se tiendra en Egypte, dans le cadre idyllique de Sharm el Cheik, dans le Sinaï. 

En dépit des travaux d'Hercule effectués par les tenants du pouvoir dans le pays, le calvaire perdure ! En ce début du dernier trimestre de l'année, les conditions d'existence se durcissent.

A Tanà, la vie est … invivable ! L'atmosphère s'alourdit dans tous ses états, au propre comme au figuré. L'OMS avertit et tire la sonnette d'alarme. L'air est irrespirable. Dans certains quartiers de la Capitale, les âmes sensibles -genre personnes âgées et enfants en bas âge- suffoquent. Les feux de brousse atteignant le niveau préoccupant étouffent .

L'inflation continue de crever les petites bourses. Les prix du riz, de l'huile alimentaire, des articles de base utiles pour faire tourner le train-train quotidien du petit peuple se trouvent encore et toujours hors de portée. Bref, on n'est pas encore sortis de l'auberge ! Certes, des efforts ont été accomplis mais il reste beaucoup à faire. Les défis à surmonter demeurent compliqués.

Le caprice de la JIRAMA n'arrange guère la situation ! Les coupures intempestives d'eau et d'électricité persistent et s'intensifient. Elles font des ravages considérables. Depuis un certain temps, l'eau ne circule plus. Le robinet est à sec à longueur de la journée avec tout cela suppose de désagréments aux usagers. Les délestages, lot quotidien des usagers lambda, reviennent au galop !

Sans minimiser l'atmosphère politique qui se dégrade au fur et à mesure que 2023 approche. Les activistes de l'Opposition ne se privent pas de toutes les occasions qui se présentent pour tirer dans le tas !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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