Né le 23 octobre 1940 à Tres Coraçoes dans l’Etat de Minas Gerais, au nord de Rio de Janeiro, Edson Arantes Do Nascimento dit Pelé grandit dans une famille modeste sinon pauvre. Son père amateur de football lui a transmis des notions rudimentaires. Fervent supporter dès son jeune âge, à trois ans, d’un certain Bilé, gardien de but et ami de son père. Le germe de la passion du sport-roi prit place chez lui et ne le quitteras plus. A force de prononcer le mot Bilé, le petit Do Nascimento finit par le déformer en Pilé qui sera déformé à son tour et devient Pelé, le petit nom d’Edson qui restera le grand nom du foot à l’échelle mondiale. On va l’appeler ainsi donc pour toujours en l’ajoutant « Roi », suprême qualification. Et le roi Pelé règne sur la planète foot ! A sa mort, il n’y a que des princes et des marquis bref des « seconds couteaux ». D’un talent exceptionnel, d’un génie rare et d’une conduite, sur terrain, sans faute, le roi Pelé n’a pas jusqu’à sa mort un héritier digne de son « trône ». Des grandes stars du football après lui, il y en a, mais jusqu’à alors aucun de ces « bêtes des stades » ne parviennent pas à atteindre en qualité et en quantité l’exploit du grand « Roi Lion » qui en fait demeure le « Mâle dominant » du stade. Son palmarès reste unique en son genre.
Selon des observateurs affûtés, de fins connaisseurs du foot mondial, Pelé réunit en lui seul toutes les qualités de ces joueurs dits superstars du moment. D’un Zico, un autre génie du Seleçao, gentiment surnommé le « Pelé blanc », à l’Argentin Diego Armando Maradona, le prétendant à la succession, à l’autre Argentin Lionel Messi en passant chez les Français Zinedine Zidane, Platini et tout récemment d’un Kilian Mbappé pour atterrir au Portugais Cristiano Ronaldo en n’oubliant pas de faire un petit crochet chez les Allemands, les Frantz Beckenbauer, Paul Breitner, Karl Heintz Rumenigue ainsi de suite. Le Roi Pelé cumule en lui tout seul, tout en un, toutes ces merveilles d’individualités. Ce n’est pas pour un rien qu’il soit le seul jusqu’à présent à avoir gagné, haut la main, trois coupes du monde. Effectivement, un palmarès de Titan ! A l’issue de ce prestigieux parcours, l’Etat brésilien lui confère le titre de « Patrimoine national » lui octroyant avantages y afférents.
Quelle leçon à retenir ? Parti d’une famille modeste, Pelé a su capitaliser la passion du football en se perfectionnant avec ténacité pour atteindre un niveau d’excellence. Le soutien de l’Etat en faveur du jeune prodige sera déterminant.
Tout le monde ne peut pas être roi Pelé mais rien n’est impossible pour celui qui persévère.
Ndrianaivo