Publié dans Editorial

Baroud d’… horreur !

Publié le mercredi, 01 février 2023


Les losers et les futurs perdants se liguent. Ereintés par une longue et périlleuse traversée du désert, des anciens de ceci, des ex de cela, se donnent la main pour la mise à mort du régime en place. Que le régime Orange s’écroule ! Tel est l’objectif inavoué. Le spectre de la crise plane de nouveau.
Certains parlementaires, encore en activité. D’autres d’anciens députés ou sénateurs élus ou nommés. D’ancien ambassadeur. D’anciens barons des précédents régimes. Bref, des ex de tout bord mêlés à des têtes brulées radicalisées, concoctent quelque part le « démantèlement » du pouvoir de Rajoelina. Pour ce faire, une plate-forme dénommée « C lera » voit le jour et ne jure que le renversement du « Fanjakanan-dRajoelina », « Fanjakana Ambaniandro ». D’après eux, l’heure est venue pour faire table rase. A noter que nous ne voyons d’aucune utilité à citer nommément à travers la colonne présente leurs noms. On les connait depuis toujours. De toutes les manières, il suffit de savoir l’identité respective de quelques principales têtes pensantes de la dite plate-forme  pour avoir une idée avoisinant la réalité de quel bois brûle-t-on. Il suffit aussi de savoir les mobiles  avoués ou non de leurs actes pour avoir une idée proche du réel de quelle crédibilité pourra-t-on concéder à leur endroit.
A en suivre de près la démarche d’esprit de certains meneurs du mouvement, on pressent la fibre régionaliste. Une approche bassement révolue ! Un thème politiquement incorrect et d’un autre âge  dans le temps et dans l’espace. Faudrait-on signaler qu’à aucun moment de la déclaration publique de la raison d’être de « C lera », il n’a jamais été dit ni question ni sous-entendu apparent de racisme ou de régionalisme mais dans les coulisses des débats sinon à travers les discussions en privé, on le sent voire on le lit sur un livre ouvert qu’il s’agit au fond d’une question ethnique ou régionale basée sur l’éternelle confrontation entre « côtiers » et « merina ou ambaniandro ». Il faut le dire tel quel est le problème. Dans les chaumières, quelque part, on véhicule le concept selon quoi « çà suffit le Fitondrana ambaniandro », c’est l’heure pour les côtiers de reprendre le pouvoir. D’ailleurs, il suffit de voir qui sont les meneurs de jeu et de quelle région viennent-ils ? On se rend à l’évidence même  à quoi voudrait-on en venir ! Rajoelina Andry est un ambaniandro. Ravalomanana Marc également. Ils ont pris successivement la manette de la magistrature suprême à partir de 2002. Il y a donc vingt ans de cala ! Cà suffit ! On voit bien à quel point la politique coloniale « diviser pour régner » tient route toujours !
L’autre sujet, cette fois-ci bien apparent, de la raison d’être de la plate-forme réside sur le rejet du processus de la refonte de la liste électorale. La nouvelle équipe de la CENI n’inspire pas confiance. C’est un thème de débat qu’ils partagent avec d’autres factions de l’opposition. Au final, on cherche la petite bête !
A défaut d’un authentique baroud d’honneur, les activistes de « C lera » s’amusent à se livrer à des scènes de baroud d’… horreur.
Présentez-vous aux urnes, il appartient au Vahoaka de trancher. Point !

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Editorial

  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

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