Publié dans Editorial

Président Rajoelina à Manakara - « Oui, je suis le serviteur du peuple »

Publié le vendredi, 24 février 2023

Le Président Andry Rajoelina s'est rendu, hier, dans le Vatovavy pour rencontrer la population sinistrée du cyclone Freddy.  A Mananjary, en particulier, le système a fait deux morts. « Même si certains rient du fait que le Président soit devenu un serveur, je leur réponds que oui, le Président est le serviteur du peuple », indique le Chef de l'Etat, la main sur les épaules des habitants éprouvés. Ce fut au cours d'une visite au Centre catholique et biblique Bethléem reprenant un verset biblique, l'une des nombreuses étapes de la visite du Président dans cette partie de l'île. 

En effet, en tant que « serviteur du peuple », le Président a apporté son soutien aux habitants de Mananjary extrêmement touchés par les pluies et les vents violents qui se sont abattus sur cette localité. Dans cette localité, il y a eu le drame humain avec au moins 2 morts, plus de 38 000 sinistrés, 2 000 ménages déplacés en site et les dégâts matériels sont immenses. Andry Rajoelina n'est pas venu les mains vides puisqu'il a apporté avec lui des vivres. 

« Nous devons nous entraider », a-t-il ainsi proclamé devant les habitants sur la place du village. Et leur donner l'assurance que  les nombreuses infrastructures détruites par le cyclone seraient « rapidement » reconstruites. Il a aussi remis des motos aux maires du District de Mananjary. De nouvelles ambulances ont aussi été octroyées aux Districts de Mananjary, de Vohipeno, d'Ikongo et de Nosy Varika. Le Chef de l'Etat a par ailleurs annoncé le retour incessant du Tsena Mora à Mananjary. Une demande en ce sens a été  formulée par le maire de Mananjary, Denis Franconio dit Maître Coco. L'édile s'est adressé au Chef de l'Etat, lui indiquant sa présence à Mananjary montre que  « l'Etat que vous dirigez est un Etat proche du peuple ». A la population de sa Commune, cet élu sous les couleurs du MMM appelle ainsi à « ne pas oublier ceux qui vous ont fait du bien », parlant du régime actuel. 

La délégation présidentielle s'est ensuite tournée vers le Centre catholique et biblique Bethléem cité plus haut pour y servir des repas chauds aux sinistrés déplacés dans ce site. Ces derniers ont par ailleurs reçu une aide financière de la part du numéro un du pays. Celui-ci a conclu sa visite à Mananjary par une visite à la Cathédrale catholique Saint-Augustin dont une partie de la toiture a été emportée par le vent durant le cyclone. Avant de revenir à Antananarivo, le Président a participé à un Tagnamaro pour la rénovation du Lycée et du CEG mixte de Mananjary. 

 

L.A.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff